Conférence autour de notre dernière publication : » Le briquet du Tout-Puissant a-t-il allumé le Big Bang ? »
À ne pas manquer !
Dès sa réunion du 24 septembre 2016, consacrée à un tour d’horizon général et prospectif de la politique de l’association, le Conseil d’administration de l’Association Belge des Athées se décidait à modifier les statuts de l’association pour pouvoir créer des sections agréées par province, arrondissement, commune, etc…Le déclencheur de cette décision était le souci de ne pas se couper des modalités de certains types de reconnaissance en Education permanente qui exigent ce type de structure, sinon d’en rencontrer les conditions.
Il y avait aussi et surtout que la réalisation et la diffusion d’activités dans certaines provinces ou régions étaient trop difficiles, alors que nous sommes actifs à Bruxelles, Mons et même Liège.
L’assemblée générale du 11 mars 2017 adoptait les modifications de statuts nécessaires. Déjà à ce moment, il y avait anguille sous roche et quelques membres de la province de Luxembourg avaient manifesté leurs intentions. Toutefois l’article 5 de nos statuts tel que nouvellement rédigé exigeait un préalable, l’adoption par notre Conseil d’administration d’un document fixant le statut des sections, leur situation par rapport à l‘association « mère », l’ABA, leurs modes de fonctionnement et les règles générales de leurs activités. Dès le 13 mai, c’était chose faite devant l’urgence par l’adoption d’un « Règlement général des sections de l’association » en 25 articles et un peu plus de trois pages. Pour l’essentiel il prévoit que les objectifs d’une section sont les mêmes que ceux de l’ABA, qu’une section ne peut compter d’autres membres que des membres de l’association »mère » et qu’elle ne peut exiger de cotisation supplémentaire à celle versée à l’asbl Association Belge des Athées. C’est celle-ci qui ristourne une partie de la cotisation versée par ceux de ses membres qui adhèrent à la section. Pour le reste, la section pourra compter sur ses activités, la vente de nos livres ou une subvention exceptionnelle de l’ABA.
Une fois les initiateurs du projet en province de Luxembourg décidés, tout a été très vite, et l’aide de la régionale CAL des plus précieuses. L’été a suffi pour rédiger les statuts de la section provinciale et plus que doubler le nombre de nos membres dans la province. L’ABA a agréé la section et le 21 septembre l’asbl Association Belge des Athées-section provinciale de la province de Luxembourg était créée, juste avant la soirée publique au cours de laquelle deux de nos administrateurs, Serge Deruette et Patrice Dartevelle, ont présenté devant 70 personnes l’histoire de l’athéisme et les raisons d’être de l’association.
La section est présidée par Emmanuel Emonts, le vice-président est Michel Lallemand, la secrétaire Marianne De Greef et le trésorier Christian Darche.
Longue vie à l’ABA-Luxembourg !
Patrice Dartevelle
Contacts
NOUVEAUTÉ !
Le briquet du Tout-puissant a-t-il allumé le Big Bang ?
ABA Editions -Collection Etudes athées
Le livre
Le Big Bang, pense-t-on parfois, c’est l’origine du monde enfin identifiée.
Cette théorie rend-elle un second souffle – scientifique cette fois ! – à l’idée d’une création du monde, renouvelant ainsi la chasse gardée traditionnelle de l’intervention divine ?
La physique n’hésite plus à se poser des questions jadis réputées hors science – des questions inévitables, légitimes aussi.
De l’atome primitif de Georges Lemaître à la cosmologie contemporaine, de la théologie à la relativité générale et à la théorie quantique des champs, de la flèche du temps aux spéculations sur les multivers, pour finir par questionner l’éventuelle (re)prise de ces nouveautés radicales par les religions, nos cinq contributeurs, tous physiciens (Léon Brenig, Pierre Gillis, Edgard Gunzig, Dominique Lambert et Claude Semay), relèvent l’immense défi conceptuel et pédagogique posé par le Big Bang. S’étonnera-t-on aussi qu’ils n’aient trouvé aucune trace de Dieu dans la physique moderne ?
Sommaire
Pierre Gillis, Le briquet du Tout-Puissant a-t-il allumé le Big Bang ?
Dominique Lambert (Université de Namur), Création et commencement. Thomas d’Aquin et Georges Lemaître
Edgard Gunzig ( Université de Bruxelles- ULB), Histoire cosmologique du vide
Léon Brenig ( Université de Bruxelles-ULB), Big Bang, irréversibilité et évolution
Claude Semay (Université de Mons), La porcelaine du multivers
Pierre Gillis (Université de Mons), Science et religions : la tentation de la récupération du Big Bang
Format : 159 X 210 mm
Nombre de pages : 192
Poids : 300 gr.
ISBN : 978-2-9601736-5-9
Prix librairie : 16 €
Une édition de l’Association Belge des Athées asbl, rue de la Croix de Fer, 60-62, 1000 Bruxelles (Belgique)
POUR SE LE PROCURER
– L’ouvrage peut être commandé dans toutes les librairies de France et de Belgique au prix de 16 €.
– Les particuliers (et les libraires d’autres pays) peuvent également le commander auprès de l’éditeur en adressant un mail à atheesdebelgique@gmail.com et en versant le prix sur le compte BE95 0688 9499 3058 (BIC : GKCCBEBB) de l’Association Belge des Athées.
Prix (port compris):
Belgique : 16 €
Europe : 20 €
Autres pays : 22 €
Nous avons le plaisir d’accueillir une antenne de l’Association Belge des Athées (ABA) en province du Luxembourg !
Une soirée de lancement est prévue le 21 septembre 2017. À cette occasion, une conférence « Pour l’athéisme ! Les raisons de ne pas croire » vous sera présentée par Johannès Robyn (Président), Serge Deruette (Vice-président) et Patrice Dartevelle (Secrétaire). Programme sur l’affiche ci-dessous.
Au plaisir de vous y croiser…
CONSERVATISME VERSUS PROGRESSISME RELIGIEUX
(traduction et introduction de Omero Marongiu-Perria)
L’Union internationale des savants musulmans, présidée par le dr Yûsuf al-Qaradhâwî, a publié une réponse aux orientations annoncées par le président de la république tunisienne concernant l’héritage et le droit pour la tunisienne musulmane de se marier avec un non musulman.
J’ai traduit le texte arabe en français afin que chacun puisse se faire son idée. C’est un peu long mais ça vaut vraiment la peine de lire.
Les arguments avancés ci-dessous contiennent une part d’essentialisation des textes de l’islam qui confirme le repli sur soi d’une partie des leaders religieux musulmans. La coupure avec les sociétés d’Islam risque d’en n’être que plus grande. Dans tous les cas, nous sommes loin des développements argumentés dont étaient capables les théologiens musulmans jusqu’au milieu du 20e siècle.
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Au nom de Dieu le Miséricordieux par Essence et par Excellence
La louange revient à Dieu, les salutations et la paix soient sur le Messager de Dieu, sur sa famille, ses compagnons et ceux qui suivent sa guidée,
Les médias ont diffusé, ces derniers jours, l’information selon laquelle le président tunisien a annoncé qu’il compte s’acheminer vers la promulgation d’une nouvelle loi qui établira l’égalité entre les hommes et les femmes dans les règles de l’héritage, et qui autorisera les femmes tunisiennes musulmanes à se marier avec des non musulmans.
Après cette annonce, le « Mufti de la république » et avec lui le « bureau des fatwas » ont annoncé immédiatement le soutien total aux propos du président, contredisant ainsi les fatwas que le bureau a promulgué à la fin de l’année 2016.
Cependant, la plupart des savants tunisiens ont publié un communiqué en réponse au président tunisien en fournissant une réponse complète fondé sur la charia. D’autres réactions ont été publiées de la part d’organismes religieux au niveau du monde musulman, tout comme les allégations du président Sebsi ont provoqué des réactions de colère de la part de l’ensemble des musulmans (sic !). Pour sa part, l’Union internationale des savants musulmans fait part de sa grande surprise et de sa condamnation des propos tenus par le président tunisien et le bureau des fatwas, et il déclare et affirme que :
1. L’islam a ennobli la femme et il lui a octroyé ses pleins droits au sein d’un système équilibré et juste sur lequel les cieux et la terre ont été créés, et au sein de droits réciproques qui reposent sur la responsabilité, car Dieu dit : « Et elles ont des droits équivalents à leurs devoirs selon le ce qui est connu, et les hommes possèdent un degré sur elles » (2, 228).
2. Les règles relatives à l’héritage qui sont mentionnées de manière explicite dans le noble Coran sont considérées comme un ensemble de canons indiscutables et de règles fixes qui font l’unanimité au sein de toutes les écoles juridiques musulmanes (sic !). Elles forment une partie d’un système juste et complémentaire en harmonie avec les canons relatifs à la famille et à son organisation solide dans l’islam. Dieu dit à ce propos : « Dieu vous recommande au sujet de vos enfants : au garçon revient la part de deux filles » (4, 11). Les exégètes ont dit, à ce propos : « Ce verset est un pilier parmi les piliers de la religion, l’un des fondements des canons et l’un des versets principales du Coran ». On remarquera que l’héritage de la femme correspondant à la moitié de celui de l’homme n’est pas une règle absolue, au contraire, il existe plus de trente situations dans lesquelles la femme hérite à parité avec l’homme, voire même plus que lui, et parfois c’est elle qui hérite exclusivement, cela au sein d’un système équilibré qui est bien plus juste que l’égalité absolue, dans la mesure où ce système prend en compte le niveau de parentèle et la place [au niveau généalogique] des héritiers, ainsi que les charges qui reposeront sur l’homme du fait des dépenses qu’ils doit engager [au bénéfice des femmes à sa charge]. L’héritage est donc une obligation divine qui repose sur la sagesse et la justice, et Dieu dit : « Voici les limites de Dieu, et quiconque suit Dieu et son Messager Il le fera entrer aux jardins sous lesquels coulent des ruisseaux. Ils y demeureront éternellement. Et ceci est la grande réussite. Quant à celui qui désobéit à Dieu et à son Messager et qui transgresse Ses limites Il le fera entrer en un feu dans lequel il demeurera éternellement avec un châtiment avilissant » (4, 13-14).
3. Le mariage d’une musulmane avec un non musulman contredit le Coran, la tradition prophétique et le consensus de la communauté, et il n’est permis en aucune façon de transgresser cette limite. Dieu dit : « Et ne mariez pas les associateurs [aux femmes musulmanes] jusqu’à ce qu’ils croient [en l’islam] » (2, 221). Et Il dit au sujet de l’interdiction des femmes musulmanes pour les mécréants : « Elles ne peuvent leur être licites comme ils ne peuvent leur être licites » (60, 10). Les musulmans sont unanimes sur cette interdiction, les savants de la Zeitouna ont d’ailleurs promulgué une fatwa en 1950 au sujet du mariage d’une jeune fille tunisienne avec un non musulman, dans laquelle était mentionné que : « ce mariage est nul et sans fondement dans la charia, et il ne convient pas de le nommer par le qualificatif de mariage, il s’agit au contraire d’une pure ignominie. » Depuis l’époque des compagnons du Prophète jusqu’à ce jour, les savants musulmans sont unanimes sur le fait que l’identité musulmane du mari est une condition de validité du mariage de la femme musulmane.
4. Aussi, l’orientation prise par le président de la république et le bureau des fatwas n’entraine aucun bénéfice, ni pour la Tunisie ancrée depuis des lustres dans sont identité et sa civilisation musulmane, ni pour la femme tunisienne fière de sa religion, tout comme elle ne règle aucun des problèmes du peuple tunisien. Au contraire, elle ne fait qu’accentuer ses souffrances et ses contradictions tout comme sa préoccupation et ses polémiques au sujet de problèmes complètement fabriqués.
5. Cette orientation contredit la constitution tunisienne elle-même, dans la mesure où elle mentionne dans son préambule : « l’adhésion aux enseignements de l’islam et à ses finalités » et, dans son chapitre premier : « l’islam est la religion de l’État ». Elle s’oppose également à la circulaire n°73 qui interdit le mariage d’une tunisienne avec un non musulman.
6. Sur la base de tout ce qui a été mentionné, nous appelons le peuple tunisien, femmes et hommes, à exprimer leur refus et leur opposition à cette orientation et à cette tentative. Bien plus, nous appelons le président tunisien à faire marche arrière au sujet de cette décision qu’il affirme avoir prise en conformité avec la religion. Sachant que la preuve lui a été faite au sujet de ce que dit réellement l’islam, le retour vers la vérité est une vertu, comme c’est une obligation et un devoir. Nous appelons également les membres du parlement à préserver les principes du peuple et les choses qu’il considère comme sacrées, à refuser ce projet afin de préserver leur religion et leur peuple et, ainsi, de respecter leur engagements. Dieu dit : « Mais non, par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants tant qu’ils ne t’auront pas pris comme juge pour trancher leurs conflits et que, par la suite, ils n’acceptent ta décision sans aucune contrariété, en y adhérant totalement » (4, 65).
Le président
Dr Yûsuf al-Qaradhâwî
Le secrétaire général
Dr ‘Alî al-Qarh Dâghî
Source : http://maghrebnews.org/2017/08/في-بيان-له-الاتحاد-العالمي-لعلماء-المس/
L’Association Belge des Athées (ABA) présente dans le cadre de son cycle de conférences « S’affirmer athée aujourd’hui » :
À bas les calotins ? Le socialisme belge et l’athéisme.
Par Julien Dohet, historien, trésorier de l’Institut d’Histoire Ouvrière, Économique et Sociale, le mardi 30 mai 2017 à Bruxelles Laïque.
Le libéralisme belge et l’athéisme
Par Richard Miller, ancien Ministre, Député MR, docteur en Philosophie. Le mardi 30 mai 2017 à l’UMONS.
Edgard Gunzig « L’Univers, un inévitable soubresaut du vide ? »
Dominique Lambert : Création et commencement : de Thomas d’Aquin à Georges Lemaître
« Big Bang. Irréversibilité et Evolution » par Léon BRENIG
Claude Semay « La porcelaine du multivers »
Pierre Gillis « Science et religions, la tentation de récupération du Big Bang »
Infos sur le site au sujet du colloque 2017 Sexe, religions et athéisme
Maison des Anciens de l’ULB – UAE, Campus de la Plaine ULB – Boulevard du Triomphe / Avenue Arnaud Fraiteur, 1050 BRUXELLES
10h Accueil par Johannes ROBYN, Président de l’Association Belge des Athées
10h15 Introduction par Serge DERUETTE, Vice-Président de l’Association Belge des Athées
10h30 Claire MARTINUS, Maître de conférences aux Universités de Lille 3 et Mons -UMONS : Amour des traditions et traditions de l’amour dans l’hindouisme
11h10 Jean-Pierre CLERO, Professeur à l’Université de Rouen : La Bible et ses lectures sur les questions sexuelles
11h50 Martine SEVEGRAND, historienne, spécialiste du catholicisme français du XXè siècle, Groupe Sociologie, Religions et Laïcité du CNRS : La sexualité sous l’inquisition romaine
12h30 Pause et repas
14h Frédéric LAGRANGE, Professeur à l’Université Paris IV-Sorbonne : Existe-t-il une « sexualité » en Islam ?
14h40 Jacques GILLEN, Historien – Mundaneum à Mons : L’amour libre chez les libertaires : entre utopie et avant-garde
15h20 Chris PAULIS, Docteur en anthropologie – Université de Liège : Régulation de la sexualité dans les religions
16h Débat général
16h45 Conclusions et fin des travaux
Journée (repas-buffet compris)
Membres ABA et moins de 25 ans : 40 €
Non-membres : 45€
Journée sans repas
Membres ABA et moins de 25 ans : 10€
Non-membres : 15€
Demi-journée
Membres ABA et moins de 25 ans : 5€
Non-membres : 10€
– En envoyant un mail à l’adresse atheesdebelgique@gmail.com
– L’inscription préalable au plus tard le mardi 17 octobre 2017 est requise (spécialement s’il y a repas)
– Les paiements peuvent être faits par virement sur le compte IBAN BE95 0688 9499 3058 (BIC GKCCBEBB) de l’Association Belge des Athées, 1000 Bruxelles ou sur place
– Tout renseignement par message à patrice.dartevelle@gmail.com
Au plaisir de vous y voir,
L’ABA
Dans le cadre de son cycle de conférences « S’affirmer athée aujourd’hui », l’Association Belge des Athées (ABA) a le plaisir de vous annoncer la conférence « À bas les calotins ? Le socialisme belge et l’athéisme » présentée par Monsieur Julien DOHET, historien, trésorier de l’Institut d’Histoire Ouvrière, Économique et Sociale.
Le jeudi 30 mai à 20 h, dans les locaux de Bruxelles Laïque, avenue de Stalingrad 18-20, à Bruxelles.