L’influence de la religion, tout comme celle de l’anticléricalisme, sur les intentions de vote a longtemps été décisive en Europe et ailleurs.
Ainsi, par exemple, la carte de la répartition des voix aux élections présidentielles françaises de 1981, opposant François Mitterrand et Valéry Giscard d’Estaing, correspond à celle de la décléricalisation de… l’époque révolutionnaire !
Quelle est encore la pertinence de ce clivage dans la Belgique d’aujourd’hui ?
Si, à l’inverse de la Flandre, le monde francophone ne compte plus de parti s’affichant ouvertement chrétien, la réalité d’un engagement chrétien y a-t-elle pour autant disparu ?
De quelle manière, à Bruxelles et dans les grandes villes, cette question se pose-t-elle avec les populations de tradition musulmane ? Leur vote, dont l’importance est indéniable, est-il plutôt ethnique, social ou religieux ?…
Ce sont là autant de questions que Pascal Delwit tentera d’éclairer.