C’est la rentrée… Conférences et colloque !

Avant notre colloque “Théorie de l’évolution et croyances : le choc ?” du 20 octobre au théâtre Varia, nous avons le plaisir de vous annoncer nos deux prochaines conférences.

Le 20 septembre :

L’influence de la religion, tout comme celle de l’anticléricalisme, sur les intentions de vote a longtemps été décisive en Europe et ailleurs.

Ainsi, par exemple, la carte de la répartition des voix aux élections présidentielles françaises de 1981, opposant François Mitterrand et Valéry Giscard d’Estaing, correspond à celle de la décléricalisation de… l’époque révolutionnaire !

Quelle est encore la pertinence de ce clivage dans la Belgique d’aujourd’hui ?

Si, à l’inverse de la Flandre, le monde francophone ne compte plus de parti s’affichant ouvertement chrétien, la réalité d’un engagement chrétien y a-t-elle pour autant disparu ?

De quelle manière, à Bruxelles et dans les grandes villes, cette question se pose-t-elle avec les populations de tradition musulmane ? Leur vote, dont l’importance est indéniable, est-il plutôt ethnique, social ou religieux ?…

Ce sont là autant de questions que Pascal Delwit tentera d’éclairer.

 

Le 4 octobre :

Anthropologue et africaniste d’exceptionnelle renommée, Michael Singleton soutient une thèse qui déplaît à beaucoup, croyants ou non croyants : avant la colonisation, avant sa « rencontre » avec l’une ou l’autre religion du Livre, l’Afrique centrale, pas plus qu’elle n’a connu le « politique », n’a rien connu de ce que l’on nomme religion. Tout au plus peut-on parler d’une philosophie, généralement teintée d’optimisme.

Le problème peut résider dans cette appellation même de « religion » : à force de vouloir absolument en voir partout, on aboutit sous ce terme à une notion extrêmement pauvre, résiduelle sinon vide de sens. Un peu comme si, à force d’enlever les couches qui forment un oignon, il n’en restait plus rien…

Dès 2014, l’Association Belge des Athées s’est souciée d’approfondir le sens de l’athéisme et de la religion dans les diverses parties du monde, notamment en Asie et en Extrême-Orient, mais n’avait pas pu encore examiner la problématique africaine.

Cette conférence constitue une première étape de l’étude qu’elle souhaite mener.

 

Au plaisir de vous y rencontrer ! :-)

L’ABA