février 2013

(Articles repris de notre page Facebook : http://www.facebook.com/atheesdebelgique ) Presse : Liberté d’expresion ou trouble à l’ordre public ? Si des athées se rassemblaient silencieusement devant les églises, mosquées, ou autre synagogues pour y manifester contre l'endoctrinement dont sont victimes les croyants, les

Vous terminez votre intéressant ouvrage, « DIEU », Entretiens avec Marie Drucker (Éditions France Loisirs), par un épilogue dans lequel, quittant l’Histoire, vous vous situez personnellement par rapport à la question de « Dieu ». Vous y écrivez notamment ceci : « Comme le rappelle mon ami André Comte-Sponville, il y a des athées dogmatiques, comme il existe des croyants dogmatiques », et plus loin : « Mais toute discussion est quasiment impossible avec un croyant ou un athée dogmatique, qui préfère le choc des certitudes à la recherche commune de la vérité » (pp. 288-289). Pour moi qui suis résolument athée, la question est de savoir si vraiment on peut parler d’athéisme dogmatique et ce qu’il faut entendre par  la recherche commune de la vérité  et de quelle vérité. Cette double question m’inspire la triple réflexion suivante.

L’habileté des théologiens pour organiser les revirements politiques et stratégiques de l’Eglise est toujours pleine d’intérêt.  Elle donne évidemment la mesure des tensions internes de l’institution et renseigne sur la manière dont toute structure de long terme voire multiséculaire doit s’adapter aux changements de mentalité ou de pratique qui lui échappent mais qu’elle feint d’accepter de bon gré ou d’applaudir quand il n’y a plus d’autre solution.