L’Église Universelle du Royaume de Dieu colonise l’Afrique[1]

Yves Ramaekers

Il ne s’agit pas ici de faire l’histoire, ni la chronique d’une religion : l’objectif est de dégager une image de la façon dont un mouvement religieux tend à s’étendre jusqu’à s’approprier des parties du monde et dans l’idéal, la planète entière. C’est un discours sur la méthode dont s’opère pareil kidnapping terrestre et là s’arrête notre ambition. On veut attirer l’attention sur la continuelle résurgence de pareilles tentatives ; en quoi l’aventure de l’Église Universelle du Royaume de Dieu[2] est éclairante.

Petit glossaire préalable ou ce dont on parle 

L’Église Universelle du Royaume de Dieu est originaire du Brésil ; son nom originel en portugais est Igreja Universal do Reino de Deus, en abrégé : EURD[3] ou UNIVERSAL ; elle est aussi appelée Centre d’Accueil Universel ou Centre d’aide spirituelle[4]. C’est une Église pentecôtiste brésilienne qui se dit chrétienne évangélique charismatique. Elle a son siège à São Paulo, au Brésil ; son fondateur et dirigeant est Edir Macedo Bezerra[5]. Conçue dans les années septante du siècle dernier, elle se structure en Église en 1977. À partir de là, elle se développe rapidement et vers 1990, elle essaime en Amérique, y compris aux États-Unis, en Europe[6] et en Afrique où elle a trouvé un terrain pour ses ambitions impériales. Elle ne cache d’ailleurs pas sa volonté de s’étendre au monde entier.

L’Empire colonial africain

En Afrique, l’EURD est présente dans une quarantaine de pays, principalement dans le sud du continent, en Afrique du Sud, en Angola et au Mozambique. Ces deux derniers États sont d’anciennes colonies portugaises, assez proches du Brésil par la langue et le corpus religieux catholique, qui y avaient été importés et imposés par le colonisateur lusitanien. Cette implantation de l’EURD a trouvé un terrain favorable dans ces pays en voie de solidification où l’instabilité et les tensions internes poussent les populations à chercher une « rassurance ». C’est sans doute pour cette raison que l’EURD inscrit son approche dans cette logique d’offre de « rassurance » par l’incorporation dans son rituel de croyances locales avec de nouvelles significations, la proximité vis-à-vis des dirigeants politiques locaux et nationaux, l’utilisation de moyens de communication et la réalisation d’initiatives sociales attrayantes.

Tout comme déjà par le passé, quand l’EURD avait été expulsée de certains pays africains, cet essor évangélique a été contrarié par des accusations de corruption et des allégations de blanchiment d’argent, de trafic et d’exportation de capitaux et d’association criminelle. Ce fut le cas notamment en Angola où un certain nombre de ses églises ont été fermées. Tout cela a conduit à l’affaiblissement de l’EURD dans la région sans pour autant tarir ses ambitions.

Les Églises pentecôtistes au Brésil

En Amérique latine et en Afrique, la croissance des Églises pentecôtistes s’est déroulée sur quelques décennies. Au Brésil, le boom des années 1950 fut un accélérateur pour le pentecôtisme et dans les années 1970, le courant évangélique a prolongé cette expansion rapide. Par rapport à l’Église catholique, les Églises pentecôtistes ont l’avantage de leur souplesse lorsqu’il s’agit de s’établir dans de nouveaux endroits ou de séduire rapidement des foules peu cultivées. Dominante en Amérique latine, l’Église catholique a une forte structure territoriale et cléricale ; de ce fait, elle est plus statique et plus lente à s’adapter aux évolutions. De surcroît, en raison des exigences de la hiérarchie, il faut beaucoup plus longtemps pour former un prêtre qu’il n’en faut pour désigner un pasteur évangélique. Ainsi, en période de changement rapide, l’Église catholique s’adapte lentement et perd du terrain face aux religions moins exigeantes. De son côté, la mouvance évangélique n’est pas une entité cohérente et se fragmente en Églises concurrentes, qui ont des attitudes différentes vis-à-vis du monde « profane ». Alors que le pentecôtisme était présent au Brésil depuis 1910[7] au travers des Assemblées de Dieu, la première grande Église brésilienne fut l’Igreja Pentecostal Brasil para Cristo — l’Église Pentecôtiste Brésil pour le Christ — fondée en 1956 à São Paulo par Manoel de Mello, un ouvrier immigrant venu du Nordeste du Brésil. L’Église Pentecôtiste Brésil pour le Christ apportait un message optimiste et nationaliste. Surnommé le « Missionnaire », Mello avait lancé un programme radio « La Voix du Brésil pour le Christ » et en bon organisateur, rassemblait ses fidèles dans les parcs publics et les stades ; il se fixa dans les quartiers ouvriers pauvres de São Paulo où se retrouvaient les immigrés du Nordeste brésilien, venus chercher du travail dans cette banlieue où l’industrialisation se développait dans la foulée du boom économique mondial.

Naissance et prospérité de l’EURD

C’est dans ce contexte que s’installe l’EURD ; elle se trouve en position de concurrente et tend à brûler les étapes, à s’affranchir d’une doctrine trop stricte pour favoriser la voie de la séduction par un discours de prospérité où la richesse est un signe de la grâce divine : c’est la Théologie de la Prospérité[8]. En clair, plus on est riche, plus on prouve qu’on est aimé de Dieu. Ces exigences doctrinales réduites, couplées avec un discours optimiste au-delà du réel, ont conquis les fidèles à la périphérie des grandes villes et dans les zones limitrophes agricoles. Ce sont les zones où les gens pauvres, et pour certains carrément dans la misère, éblouis par la promesse divine de richesse, adhèrent à ce nouveau discours. Cette expansion y est facilitée du fait que ses églises sont souvent fondées par des membres de la communauté locale elle-même.

Edir Macedo, 
fondateur et dirigeant de l’EURD 
(Église Universelle du Royaume de Dieu)

L’EURD est née à Rio de Janeiro en 1977. En un demi-siècle, elle s’est étendue à tout le pays, où elle compte des millions d’adhérents. Puis, elle a essaimé en Amérique et dans le reste du monde, elle y a révélé une ambition dévorante et des visées globales. Son fondateur Edir Macedo a créé et développé un véritable empire économique, politique et médiatique. Et que dire de la fortune de cette EURD, qui professe la théologie de la Prospérité, du Bonheur et de l’Espoir avec ses slogans : « Arrêtez de souffrir ! » et « Jésus est la solution », qui perçoit la dîme et affirme le principe : « Donnez d’abord, Dieu vous le rendra cent fois » ? Cette stratégie d’expansion d’une religion ressemble étonnamment aux stratégies commerciales ou politiques dérivées de la « blitzkrieg », pratique éminemment militaire : déstabiliser, conquérir et puis, s’installer à demeure et se renforcer en exploitant les ressources du terrain conquis. Ce schéma est commun à divers pans de la société humaine : c’est le même combat visant l’emprise sur l’humaine nation, même si les fins invoquées sont différentes.

Le débarquement et la conquête évangélique de l’Afrique

L’arrivée sur le continent africain de l’EURD dans les années 1990 a été facilitée par la longue présence des Églises chrétiennes, fers de lance cultuel de la colonisation. Ces Églises traditionnelles (catholique, anglicane, presbytérienne, méthodiste, baptiste), dirigées par les missionnaires blancs et liées aux élites coloniales, assuraient à leurs fidèles l’accès aux soins et à l’éducation. La plupart des dirigeants des mouvements d’indépendance formés dans les écoles des missions ont par la suite souvent dénoncé, renié et rejeté cet héritage. Lors de la décolonisation entre 1950 et 1970, certaines Églises évangéliques tiraient profit de ce que le christianisme installé était considéré comme un produit de l’ère coloniale. Plus tard, un désenchantement se fit jour dans les populations déçues des promesses non tenues de l’indépendance. Elles se sont alors retournées vers les Églises porteuses d’un nouveau message d’espoir. Dans les années 1980 ont commencé à se développer des Églises pentecôtistes indépendantes, fondées par des Africains. Plus en phase avec les traditions religieuses locales en raison de la proximité du pentecôtisme avec la perception traditionnelle africaine, qui révère les forces spirituelles à l’œuvre dans le monde, et n’étant plus marquées par le « péché originel du colonialisme », ces nouvelles Églises avec leurs racines locales ont commencé à prendre auprès des populations la place de l’État. Les Églises arrivées récemment de l’étranger, telles l’EURD, ont été bien accueillies pour les mêmes raisons et l’EURD a su profiter de cet effet d’aubaine pour phagocyter les croyants chrétiens. Par la suite, face à cette évolution, les Églises chrétiennes traditionnelles se sont réinventées.

La colonisation religieuse

Depuis des siècles, l’Afrique faisait l’objet d’une colonisation religieuse. Deux grandes religions s’affrontaient en se partageant le continent : le Nord et l’Est furent islamisés ; l’Ouest et le Sud, christianisés, selon le schéma des routes de colonisation. Si on excepte les régions à majorité musulmane, le reste du continent est christianisé et la concurrence entre les diverses sortes de christianisme a rendu difficile la pénétration de l’EURD. Si l’EURD est présente dans la plupart des pays d’Afrique, ce n’est qu’en Afrique du Sud, en Angola et au Mozambique qu’elle sévit de manière significative.

Les pays lusophones : Angola et Mozambique

L’Angola et le Mozambique, pays lusophones qui étaient le premier choix pour une Église venant du Brésil, furent difficiles d’accès en raison des guerres de libération et ensuite, des guerres civiles où s’affrontaient les deux camps : un de tendance communiste, l’autre plus nationaliste. Ces conflits avaient débuté vers 1975 et se sont atténués à la fin du siècle. L’EURD se présenta comme une institution qui unifierait les peuples de ces pays, divisés après l’épisode colonial et une décolonisation foireuse. Elle se proposa en interlocuteur aux dirigeants dans le but d’aider à construire une identité nationale. Tant au Mozambique qu’en Angola, elle trouva un accord avec le parti au pouvoir ; elle s’est insinuée dans les structures de pouvoir et a renforcé ses réseaux de communication afin de pénétrer la société. Au Mozambique, TV Miramar est propriété de TV Record International, elle-même propriété d’Edir Macedo, le fondateur et dirigeant de l’EURD. Sa société est également présente en Angola et au Cap-Vert. En Angola, l’EURD a acquis un espace sur les chaînes locales de télévision, dans la presse écrite et sur les stations de radio. On retrouve ici la démarche brésilienne de propagande évangélique par les médias de masse, fort prisée des pentecôtistes et pas seulement de l’EURD. C’est un moyen efficace pour peser sur les populations et disposer d’une force vis-à-vis des autres sphères de pouvoir. En la matière, on ne peut que se référer à l’incontournable ouvrage de Tchakhotine au titre plus qu’évocateur : « Le viol des foules par la propagande politique »[9] et en étendre les réflexions au domaine religieux, ce qui donnerait : « Le viol des foules par la propagande religieuse ».

En Afrique du Sud

L’Afrique du Sud présente des similitudes avec le Brésil : c’est une démocratie formelle, avec de grandes inégalités et une population urbanisée, métissée et cosmopolite. Pour cette région anglophone où le portugais est une langue reconnue[10], il a fallu attendre la fin du régime d’apartheid, un apaisement et la « dévaluation » des Églises chrétiennes évangéliques anciennes, accusées de tolérance avec le régime de ségrégation raciale, pour permettre à partir de 1993 à l’EURD de développer son évangélisation. En promouvant l’idée de la prospérité, de la réussite, de la richesse et du bonheur comme preuves de la grâce divine (c’est-à-dire : la Théologie de la Prospérité), elle a attiré des Sud-Africains avides de mobilité sociale et d’intégration raciale. C’est là qu’elle a réussi à installer le plus grand nombre de ses églises en dehors du Brésil. Au dernier recensement, on en dénombrait plusieurs centaines.

L’EURD, ambassadeur officieux du Brésil

L’EURD s’inscrit dans l’axe d’un Brésil, premier pays lusophone en taille et fort de ces deux cents millions d’habitants pour la grande majorité christianisés, qui entend s’imposer comme puissance de son rang dans le monde. Lors des premiers mandats de Lula, le Brésil menait une politique étrangère en accord avec cet objectif. Ces pays africains lusophones ont reçu alors beaucoup de fonds brésiliens et le Brésil encourageait les échanges d’étudiants et d’enseignants et facilitait les mouvements des entreprises et des Églises vers ces pays. Après une diminution sensible de la présence brésilienne en Afrique sous Bolsonaro, avec le retour de Lula, on peut s’attendre à une reprise de la politique de  Sud-Sud et à un renouveau d’intérêt pour l’Afrique ; dans cette perspective, l’EURD et Edir Macedo, personnage central de cette organisation ou de cette entreprise religieuse[11], sont à considérer comme des relais de l’expansionnisme brésilien en Afrique.

Incorporer les croyances locales

En plus de la propagande par les médias et les actions des pasteurs, l’EURD incorpore les croyances locales en leur donnant une autre signification dans un cadre théologique étendu et intègre des pratiques religieuses ancestrales africaines, y compris celles à caractère magique ou messianique, sans souci des incohérences. Elle fait sien ce discours religieux syncrétique en précisant que ces symboles n’acquièrent leur pouvoir que reliés à une croyance biblique. L’EURD, contrairement à l’Église catholique, ne nie pas la croyance aux esprits et l’insère dans son univers. Pour elle, les esprits existent, mais ce sont des démons qu’il faut exorciser pour « aller mieux », comme le préconise sa Théologie de la Prospérité et du Bonheur. Cette récupération est une sorte de colonialisme religieux. On trouverait là l’idée religieuse que les Brésiliens sont spirituellement supérieurs aux populations africaines superstitieuses, craignant la magie et se livrant au péché. Mise ainsi en cause, l’EURD affirme que sur les cinq continents, elle respecte strictement les lois et traditions locales et met en avant son projet social en disant que, partout où elle se trouve dans le monde, elle accueille les personnes qui souffrent.

La stratégie sur le terrain : les actions sociales

Sur le terrain, ce qui favorise l’entrée de l’EURD, ce sont les actions sociales. L’action se déroule selon le schéma suivant : un groupe de l’EURD se rapproche d’une communauté, y pénètre, gagne la confiance et s’impose en fournissant de la nourriture, des soins médicaux ou un soutien émotionnel aux gens délaissés. Ensuite, le groupe parle de son répertoire religieux. On retrouve là le mode d’action, le b.a.-ba de l’action de certains partis politiques. L’action bénévole insidieuse précède le discours ; c’est une stratégie patiente et efficace, quand la réalisation des promesses suit. Cette stratégie s’approfondit par des aides sanitaires ou des formations professionnelles, des cours de langues, des projets pour les jeunes, des sports. Dans chaque lieu, l’EURD s’adapte à la demande. Au Mozambique et en Angola, l’EURD mène des projets de distribution de nourriture et de vêtements, d’aide aux victimes de catastrophes naturelles, de cours d’alphabétisation et d’activités professionnelles, telles que des cours de couture, d’informatique, de coiffure, de boulangerie, de pâtisserie et de décoration.

Comment conquérir le monde

Ce tour d’horizon de l’action de l’EURD visait à découvrir comment cette Église voulait rallier les populations ou conquérir le monde. Quant à savoir ce qui pourrait expliquer que depuis des décennies dans le monde entier, dans des cultures, des races et des langues différentes, tant de chrétiens rallient l’EURD, celle-ci répond que selon la Bible, le salut de l’âme vient à ceux qui acceptent et pratiquent cette foi. Cette politique de générosité évangélique a connu des revers importants et a vu les gens se retourner contre elle, notamment en Angola[12].

Au final, l’EURD a bien un projet impérial — comme la plupart des religions — et a recours aux techniques de propagande, aux structures et aux méthodes du marketing commercial ou politique ; dans le fond, il n’y a que la marchandise qui change. Son expansion est stupéfiante ; elle a réussi à se développer en quelques décennies quand l’Église catholique a mis des centaines d’années pour arriver à se rallier autant de monde en autant de pays. Entre ces deux courants, la lutte est engagée et on ne peut présager du résultat. Les voix de Dieu sont inaudibles et le chemin des religions est aventureux.

Mais s’il existe, Dieu reconnaîtra les siens.


[1]. L’ÉGLISE UNIVERSELLE DU ROYAUME DE DIEU COLONISE L’AFRIQUE : l’essentiel de ce texte est tiré d’un article de Juliana Gragnani, « Évangélisation : l’Église qui a créé un empire en Afrique », BBC News, 22 septembre 2021 et d’autres sources complémentaires, notamment Que sait-on de ? L’Église Universelle du Royaume de Dieu, une secte brésilienne à visée planétaire, UNAFDI., 26 mars 2021.

[2]. Notice Wikipedia : L’Église universelle du Royaume de Dieu

[3]. EURD est l’acronyme du nom brésilien : Igreja Universal do Reino de Deus. UNIVERSAL est la version brésilienne de UNIVERSEL, ce qui est le sens du mot « catholique ». Dans ce texte, on utilise préférentiellement l’abrégé EURD.

[4]. Pour plus de détails sur les aventures de l’EURD — UNIVERSAL, voir notamment  Que sait-on de L’Église Universelle du Royaume de Dieu, une secte brésilienne à visée planétaire ? (op.cit.)

[5]. Notice Wikipedia : Edir Macedo Bezerra

[6]. En Europe, l’EURD est arrivée plus tard qu’en Afrique ; sa pénétration a commencé par le Portugal pour se disséminer jusque dans les pays de l’Est. En Belgique, sa présence est réduite en raison d’une forte concurrence. On lira avec intérêt la petite note de Elisabeth Mareels : Une Église noire qui tourne le dos aux Brésiliens ? L’EURD de Bruxelles.

[7]. Jean-Pierre Bastian, « Pluralité religieuse et scène politique au Brésil », in L’Esprit du temps, « Outre-Terre »,15/1, N° 42, pp 255 à 264.

[8]. Notice Wikipedia : La Théologie de la prospérité

[9]. Serge Tchakhotine, Le viol des foules par la propagande politique, Tel, Gallimard, Paris, 1952, 605 p.

[10]. La Constitution de 1996 accorde néanmoins « protection et respect » aux langues « communément pratiquées par certaines communautés sud-africaines : l’allemand, le grec, le gujarati, le hindi, le portugais, le tamoul, le telegou, et l’ourdou » (Constitution de 1996, chap. 1, art. 6-5-b.-i).

[11]. Organisation ou entreprise religieuse : l’EURD est quasiment un cas d’école où on voit comment les Églises tendent à s’adapter à l’évolution des sociétés et à en prendre opportunément les formes les plus adéquates à leur propre développement ; en l’occurrence : celles de l’entreprise ou de l’organisation, qui transcendent la structure étatique.

[12]. Voir à ce sujet, Fermeture d’églises EURD en Angola, où on apprend aussi l’abandon de l’EURD par plusieurs centaines de ses pasteurs.