Temple bouddhiste Lerab Ling à Roqueredonde (Hérault)

Le lamaïsme tibétain en Europe : du vide intellectuel à l’entreprise prospère

Patrice Dartevelle

Temple bouddhiste Lerab Ling à Roqueredonde (Hérault)

Temple bouddhiste Lerab Ling à Roqueredonde (Hérault)

La déglingue des religions dominantes en Europe, leur rejet par nombre de leurs fidèles (la révélation tardive des crimes pédophiles des prêtres catholiques a donné le coup de grâce à une Église déjà fort mal en point) a conduit de nombreuses personnes à des quêtes de spiritualités vagues, diverses, peu convaincantes, mais pas forcément innocentes.

Je m’en suis pris il y a quelques années à quelqu’un de particulièrement représentatif de ces tendances, Frédéric Lenoir[1], mais il faut avouer qu’il y a bien pire que lui ou Matthieu Ricard.

Les cours, séances de méditation et de spiritualité donnés un peu partout dans le monde occidental sous la houlette du dalaï-lama me semblent consternants. Cette direction par le dalaï-lama est certes un peu lointaine, ce sont les Occidentaux qui lui prêtent l’autorité d’un pape, mais on ne peut dire que l’actuel dalaï-lama refuse les caméras et micros de la presse.

Dans un article antérieur, publié à l’occasion de sa visite en Belgique pour l’inauguration d’un temple bouddhiste tibétain à Huy, j’avais déjà critiqué le leader de ce culte et plus encore la vénération dont il est l’objet de la part des européens alors qu’il est le représentant de la gestion théocratique d’un État arriéré, autoritaire et à la population archi-miséreuse jusqu’au moment où la Chine a repris le contrôle du Tibet.

Je m’en étais pris par exemple, au moins dans une certaine mesure, à la dissimulation du projet politique de ceux qui soutiennent le dalaï-lama et cachent que depuis les années 1960, soit très peu après sa fuite du Tibet en mars 1959, la CIA alloue annuellement 1,7 million de dollars au mouvement qu’il dirige, dont 180.000 au dalaï-lama personnellement[2]. Dans son dernier opuscule, André Lacroix – à coup sûr défenseur de choc de la Chine – confirme cette donnée en ajoutant que depuis 1983, le NED (National Endowment for Democracy) a pris le relais de la CIA dans le financement du dalaï-lama et son mouvement[3]. Mais certes chacun est libre d’aider qui il veut, même si le soutien concerne fondamentalement un pays étranger[4].

A. Lacroix relève aussi la sympathie jamais démentie du dalaï-lama pour Heinrich Harrer, un ancien SS qui a été son précepteur. Interrogé sur ce point par Playboy en 1998, le dalaï-lama explique qu’il est bien au courant du passé de Harrer, mais que « nous autres Tibétains nous avons toujours pris parti pour les opprimés, et nous étions d’avis qu’à la fin des années 1940, les Allemands avaient été suffisamment humiliés par les Alliés »[5]. Voilà qui se passe de commentaires.

Sogyal Rinpoché et son Rigpa

On ne dispose pas très aisément des données, des témoignages nécessaires pour analyser concrètement ce qui se passe en Occident dans les nombreux centres de pensée bouddhiste, de pensée bouddhiste tibétaine.

Heureusement il existe un cas différent. Marion Dapsance, docteure en anthropologie des religions de l’École pratiques des hautes études de Paris, en postdoc à l’université Columbia de New-York de 2015 à 2017, a procédé à une enquête dans un cas[6], celui du lama tibétain Sogyal Rinpoché[7] et de son réseau Rigpa.

Sogyal Rinpoché a quitté l’Inde au début des années 1970 pour l’Europe et les États-Unis. Il fonde son premier centre dans le Vermont. Il y organise des séminaires consacrés à la méditation. Il est le disciple d’un autre lama, Chögyan Trungpa, proche du dalaï-lama. Chögyam Trungpa crée des centres tibétains, dont le premier répertorié en Europe, en Écosse. Celui-ci attire des célébrités du « show-bizz » comme David Bowie et Léonard Cohen.

Personnage fantasque, Chögyam Trungpa, pour créer un choc sur ses disciples occidentaux, se met au bout d’un certain temps à boire, fumer, consommer de la drogue, coucher avec nombre de ses étudiantes et traiter grossièrement son public, toutes manières de faire ou presque que Sogyal Rinpoché va reprendre, mais sans pour autant perdre le sens des affaires, à la différence de son maître.

Le livre de M. Dapsance porte en sous-titre Journal d’une enquête. C’est bien de cela qu’il s’agit. Elle a agi en journaliste en s’inscrivant à des séances de formation dans des centres Rigpa à l’instar d’une (future) dévote et a interrogé des fidèles et anciens fidèles qui en sont revenus. Ce n’est pas un livre de type universitaire.

Le livre n’a évidemment pas manqué d’être critiqué par un responsable français de Rigpa[8]

Problème préalable : les centres et le lama étudiés sont-ils représentatifs de l’ensemble de la situation ?

Même si de tels chiffres peuvent surprendre des rationalistes bon teint, mais aussi des personnes sécularisées et qui n’ont aucun intérêt pour les questions de religion ou de croyance, il faut voir que l’organisation internationale Rigpa compte 130 centres répartis dans une quarantaine de pays et plusieurs dizaines de milliers d’inscrits. À l’évidence, la situation financière de Rigpa et de Sogyal Rinpoché est confortable. Quand il inaugure en 2008 son principal centre, devenu son domicile principal, intitulé Lerab Ling, à Roqueredonde dans l’Hérault, c’est en présence de Carla Bruni Sarkozy, du ministre des Affaires étrangères en fonction, Bernard Kouchner, de la secrétaire d’État aux droits de l’homme Rama Yade, d’Alain Juppé et de Line Renaud (supporter habituelle du parti actuellement appelé Les Républicains).

Après s’être informée, Marion Dapsance considère Sogyal Rinpoché comme représentatif des pratiques des centres bouddhistes tibétains d’Europe (mais pas de ceux d’Asie) sauf sur un point où, sans être isolé, il n’est assurément pas suivi par tous les autres grands lamas, la question de sa cour de femmes avec lesquelles il entretient des relations sexuelles.

On peut aussi se demander d’où lui sont venus ses moyens financiers. Si certaines conditions sont réunies, c’est plus facile qu’on ne le croit. À ses débuts il a bénéficié d’un don de 100.000 £ de John Cleese, chose un peu particulière de la part d’un humoriste membre des Monty Pythons. Sogyal Rinpoché est l’auteur (en fait le simple coordonnateur) d’un livre devenu un best-seller (on parle d’un million d’exemplaires), Le livre tibétain de la vie et de la mort, paru en anglais en 1992 et traduit en français dès 1993. À un tel niveau les droits d’auteurs ne sont pas négligeables. Les séminaires sont payants (c’est scrupuleusement contrôlé) et assez onéreux : jusqu’à 500 € pour une semaine et en principe les fidèles doivent passer un week-end par mois dans un centre. En clair la demande ne demande qu’à s’exprimer quand on atteint une certaine notoriété, ce à quoi aident par leur présence les personnalités.

Comme le relève l’auteure, pour appartenir réellement à cette organisation, il faut de l’argent, du temps et le moins d’engagement familial et professionnel possible.

Contenu et verbiage

À ce stade, il me faudrait aborder d’abord le contenu théologico-philosophique de l’enseignement prodigué et ensuite le fonctionnement du groupe, les rites, les cérémonies. Le nœud du problème est qu’ici la séparation n’est pas claire ou plus exactement que l’aspect de contenu est des plus minces et qu’en ce qui concerne le fonctionnement, il est dominé par les préoccupations économiques et de management d’entreprise.

Au plan des idées, le point central est la méditation, l’acquisition des méthodes de méditation. C’est ce que les Occidentaux attendent d’une spiritualité orientale. Il est inutile de passer son temps à expliquer que la méditation n’est pas absente de la philosophie grecque et qu’elle est importante pour le christianisme. La prière peut être une forme de méditation et dans bien des monastères, surtout ceux qui relèvent d’ordres contemplatifs, méditation et prière constituent une activité essentielle.

Plus ennuyeux, Marion Dapsance ne manque pas de relever que la méditation « est loin d’être une pratique majoritaire du bouddhisme asiatique ». Dans le bouddhisme d’origine, explique-t-elle, les pratiquants se consacrent à la purification de leur « karma » (l’ensemble des actes, le cycle des causes et conséquences qui ont un effet sur les réincarnations). Pour ce faire, il faut préserver les enseignements du Bouddha, c’est-à-dire les livres qui les contiennent, et faire des dons aux monastères. Les moines bouddhistes se consacrent essentiellement à la récitation de textes. La méditation n’est centrale que pour un petit nombre de moines et une très petite minorité d’ascètes de type érémitique, plutôt mal vue. Elle est exclue pour les laïques. Seul le cas birman diffère de la règle.

Cette recherche de la méditation en Occident concerne la question de la « pleine conscience », fort à la mode et dont Frédéric Lenoir s’est fait le chantre. Dans le bouddhisme, le mot qui a été traduit par « pleine conscience » désigne, assure M. Dapsance, l’un des 37 facteurs susceptibles de conduire à l’éveil, c’est-à-dire l’obtention d’un état mental dit supérieur.

L’enseignement de Sogyal Rinpoché ignore pratiquement les textes sacrés du bouddhisme. Son enseignement de la méditation consiste à placer les fidèles débutants devant un trône et à leur faire voir et écouter les discours du maître en vidéo. Celui-ci ne peut être tout le temps dans les 130 centres et il n’a pas véritablement formé de prêtres ayant une mission définie. Ce peut être l’effet de l’autoritarisme du maître, mais aussi la conséquence des concepts les plus actuels de la communication qui veulent que seule la vedette importe au public.

Donc la méditation consiste à contempler en silence les images du maître. L’écran fonctionne comme une icône. Sogyal Rinpoché n’hésite d’ailleurs pas à assurer que ses bénédictions passent parfaitement à travers l’écran.

Au nom de la spiritualité prétendument tibétaine, on est en réalité retombé ici au stade superstitieux sinon enfantin de la religion. Ce stade continue certes d’exister dans la religion catholique mais, pour ce qui est de l’Europe occidentale, uniquement dans les paroisses rurales, à Lourdes et une série de sanctuaires mariaux (Beauraing…), chez quelques intégristes ou lors de quelque foucade pontificale destinée au public que je viens de citer.

D’une manière générale, l’analyse des vidéos de Sogyal Rinpoché montre, nous dit M. Dapsance, « un discours décousu, dont la logique n’est pas claire, sans début ni fin, procédant par associations d’idées et successions de phrases laissées en suspens ».

Ses propos relèvent d’une rhétorique élémentaire, mais pas forcément inoffensive pour autant. Il utilise des affirmations péremptoires non démontrées (« L’esprit est la cause de tous les maux »), des métaphores triviales et bien peu « inspirées » (« La nature de l’esprit est une Mastercard »), des sentences simplistes (« Un esprit serein et calme mène au bonheur »), des injonctions creuses (« Il faut voir l’autre comme soi-même ») et des tautologies incompréhensibles (« La colère appartient à la colère »). De surcroît, le tout me semble peu spécifique.

Le fondement perceptible et affiché est une critique bien connue de l’Occident. On vise l’universalisme européen, l’esprit des Lumières, la science. En lieu et place de ce qui serait l’hyperactivité décervelée de l’homme occidental, on propose la méditation. C’est déjà, montre M. Dapsance, un trait du romantisme européen (les romantiques allemands, les slavophiles) et le bouddhisme proposé n’invente rien.

La formation proposée n’est qu’un abêtissement autoritaire. Vaincre l’ego des nouveaux adhérents est une préoccupation essentielle de Sogyal et de ses collaborateurs. La littérature destinée aux fidèles contient des formules du type « Ne pas s’imaginer que l’on est en mesure de comprendre les raisons pour lesquelles Sogyal Rinpoché ordonne telle ou telle chose ».

« Folle sagesse » et entreprise

À lire ce qui précède, on pourrait croire que nonobstant ses limites théologiques ou philosophiques, Sogyal Rinpoché est un personnage charismatique, donnant le sentiment qu’on a affaire à une personnalité qui exprime par sa manière d’être une relation particulière avec un au-delà, un ailleurs.

La curiosité est que c’est tout le contraire et que le comportement que je vais décrire n’est pas propre à ce lama. Les témoignages recueillis par M. Dapsance en attestent ainsi que le cas du maître de Sogyal, cité plus haut. Toutefois ce type de comportement de la part des lamas tibétains ne se rencontre pas au Tibet. C’est un produit d’exportation, semble-t-il bien.

Le comportement de Sogyal Rinpoché avec ses fidèles est parfaitement et constamment odieux. Il les malmène, les humilie et les enguirlande sans cesse pour des peccadilles. Quand il doit prendre la parole, il ne respecte aucun horaire et il saisit le moindre prétexte pour arrêter sa prise de parole en sermonnant ses auditeurs (payants). Il reprend ensuite sans raison apparente. Il est grossier et totalement tyrannique : par exemple quand il est présent, nul ne peut aller à la toilette, même lors de ses longs soliloques. Comme le relève M. Dapsance, on est en plein Credo quia absurdum (je crois parce que c’est absurde) chrétien.

Sogyal Rinpoché justifie son comportement par le concept de « folle sagesse », censé décrire et expliquer son comportement. On fait comprendre aux fidèles qu’en fait c’est en cela que réside son enseignement. Son comportement est présenté comme spontané. C’est de la « folle sagesse ». Il agit comme un fou et par là on devrait comprendre la sagesse ou du moins en trouver la voie.

On ne passerait pas le dixième de ça au moindre vicaire catholique et pas davantage à un évêque.

Sogyal est entouré d’une cour, le mot est plus approprié qu’équipe, toute à sa dévotion jusqu’au ridicule. Il mène une vie fastueuse, se déplace en voiture de luxe ou en première classe d’avion. Il ne fait rien. Son personnel fait tout jusqu’au moindre détail (il faut l’assister quand il va à la toilette) et donne à tout bout de champ des ordres sur un plan uniquement pratico-pratique. (« Il faut enlever les étiquettes du dernier voyage sur les valises »). Il est si virulent et méprisant que, de peur, ses assistants notent toutes ses micro-instructions et les rassemblent pieusement dans des recueils structurés constamment mis à jour.

Les dakinis

Abordons un dernier point, la cour sexuelle que s’est constituée Sogyal Rinpoché.

Parmi ses fidèles féminines, il jette son dévolu sur quelques-unes d’entre elles, les plus jolies, si possible distinguées et polyglottes. On les appelle des « dakinis ». En se relayant, elles lui assurent un service hôtelier et sexuel 24 heures sur 24. L’une d’elles dort la nuit par terre dans sa chambre. Il arrive souvent à Sogyal de se réveiller et de se mettre à dicter des ordres à la personne qui dort à ses pieds. Ce sont toujours des sottises pratico-pratiques liées au mieux à la gestion de l’entreprise Rigpa. L’après-midi il appelle régulièrement l’une des dakinis pour avoir avec elle des relations sexuelles, sans marque d’affection ou de spiritualité, au dire d’une dévote déçue.

Un collectif (le mot dit tout) de « victimes » de certains lamas a protesté auprès du dalaï-lama du fait de telles pratiques. Interpellé à Amsterdam le 16 septembre 2018 par ce collectif, le dalaï-lama a répondu platement : « Je savais ces choses-là. Il n’y a rien de nouveau. Cela fait 25 ans »[9].

Pourquoi ce succès ?

De toute évidence Sogyal Rinpoché et ses homologues entremêlent sciemment spiritualité – je veux dire promesse de spiritualité – et management profitable d’une entreprise.

Pour ceux, inexplicablement nombreux, qui le suivent, on aboutit à un formatage qui mène à la constitution d’une Église, tout à l’inverse des raisons apparentes et invoquées pour lesquelles ils se sont rendus dans un centre de méditation. À plusieurs reprises, M. Dapsance s’étonne comme moi de l’acceptation de la « folle sagesse » par les fidèles et surtout les nouveaux arrivants.

Qu’on ne compte pas sur moi ici pour crier à la secte. M. Dapsance ne le fait pas non plus, tout en posant la question dans les trois dernières lignes de son livre. Elle pose la question des conséquences et les risques de la psychologisation des religions que la méditation peut opérer par rapport aux pratiques religieuses traditionnelles en Occident.

Si des individus suivent ces enseignements, si certaines acceptent le rôle de dakinis, ils en portent seuls la responsabilité.

Reste d’autant plus à expliquer, mais ce que je viens de dire m’évite les tours de passe-passe.

Il faut l’admettre, les explications ne peuvent être que multiples et donc toutes approximatives.

On peut songer à l’air du temps. L’existence d’une demande est certaine, elle est liée à la recherche de spiritualité, devenue un quasi-lieu commun qui reste lui-même à interpréter.

En Europe occidentale, les gens ont quitté les Églises traditionnelles tout en gardant quelque chose, comme une nostalgie, qui est entretenu et favorisé par la société et les médias, par les derniers représentants de ces Églises, sans doute dans l’espoir que les gens comme on dit « en recherche » fassent un demi-tour complet et leur reviennent, ce qui n’est corroboré par aucun signe concret.

On le voit bien quand surviennent de grandes difficultés, ce qui est extrêmement rare en Europe occidentale depuis plusieurs générations, l’évolution des mentalités aux dépens du sens critique, du savoir et de la maturité a des conséquences. Le philosophe et sociologue Jean-Pierre Le Goff essaie par exemple d’expliquer certaines réactions à la pandémie du coronavirus par le caractère généralisé de « peuple adolescent » des populations européennes contemporaines[10]. Cela renvoie à l’importance de l’imaginaire, à une révolte de principe contre l’autorité – donc celles des Églises traditionnelles –, la préférence pour des attitudes de transgression. J’ajouterais la méfiance à l’égard de la science et des scientifiques, la déstructuration intellectuelle et culturelle, marque de l’enseignement depuis une ou deux générations.

Autre hypothèse : aujourd’hui un tiers de la population croit encore à une vie après la mort. S’agirait-il dans la vogue du bouddhisme tibétain de l’espérance de réincarnation ? C’est peu probable, c’est le désir de méditation, de vide intérieur qui s’exprime.

Reste évidemment que pour s’éviter des dérives tibétaines – et quelques autres de même type – renoncer à toute transcendance et divinité est un moyen sûr. Mais nous savons bien que des clients des lamas tibétains proviennent de milieux non-religieux, voire athées. Les rationalistes n’ont sans doute pas su trouver suffisamment les moyens de convaincre.

En tout cas, je ne sais pas ce qu’on cherche, mais je suis sûr qu’il n’y a rien à trouver.


Notes

  1. Patrice Dartevelle, « Le retour de la spiritualité : nouveau masque de la religion ? », La Pensée et les Hommes, Francs-parlers, 2015, pp. 59-70.
  2. Patrice Dartevelle, « Un pape bouddhiste », Espace de libertés, n°344 (juillet 2006), p. 3.
  3. André Lacroix, Dharamsalades. Les masquent tombent, Nantes, Éditions Amalthée, 2019, 53 p., cf. p. 36.
  4. En bonne logique, je ne suis donc pas ceux qui veulent interdire le financement des mosquées par des pays étrangers.
  5. André Lacroix, op.cit., pp.40-41
  6. Marion Dapsance, Les dévots du bouddhisme, Paris, Max Milo Éditions, Essais-Documents, 206, 286 p.
  7. Le nom est Sogyal. Comme à d’autres lamas tibétains on accole le titre de « Rinpoché ». Le terme signifie « précieux joyau » et est normalement attribués à des « grands lamas » qui sont considérés comme des réincarnations du Bouddha.
  8. Cf. le compte rendu par Anne Both, « Loin du Nirvana », Le Monde du 11 novembre 2016.
  9. André Lacroix, op.cit., p. 38.
  10. Jean-Pierre Le Goff, « Coronavirus : retour du tragique et « réserve d’humanité », Le Figaro du 19 mars 2020.