La Confession apocryphe de Dario Fo

La Confession apocryphe de Dario Fo[1]

Marco Valdo M.I.

Dans cette Confession apocryphe[2], comme dans les précédentes entrevues fictives[3], un inquisiteur tente de cerner l’athéisme de l’impétrant ; c’est le métier d’inquisiteur de faire parler les suspects d’hérésie « Parlez, parlez, nous avons les moyens de vous faire parler »[4]. On trouve face à l’enquêteur Juste Pape, le suspect Dario Fo, né à San Giano près de Varèse (Lombardie – Italie) en 1926 et mort à Milan en 2016, qui est un des grands dramaturges italiens. De son œuvre, on retient généralement Mystère bouffe (Mistero buffo, 1969) et Faut pas payer ! (Non Si Paga! Non Si Paga!, 1974).

Malheureusement pour cet interrogatoire, l’inquisiteur n’a pu disposer dans son dossier que de vagues extraits de textes épars, mais pour lui, ce n’est pas un inconvénient, il a l’habitude des textes apocryphes[5]. On retiendra sa lecture partielle de Dario e dio (Éd. Guanda)[6].

Bonjour, Monsieur Faux. Je suis Juste Pape, enquêteur de l’Ovraar [7] en mission spéciale. Je voudrais tout d’abord m’assurer que vous êtes bien vous-même, le comédien, le dramaturge, le poète, etc., car vous savez avec les gens de théâtre, on ne sait jamais qui est qui.

Si, si, Monsieur Juste, je suis bien moi-même ; tout comme vous l’êtes vous-même, mais je ne suis pas faux, je suis Dario Luigi Angelo Fo, dit Dario Fo, docteur honoris causa et puis encore, Prix Nobel comme Luigi Pirandello. En tant que metteur en scène de théâtre, je peux vous dire que vous ne connaissez pas votre texte[8], car mon nom exact est, vous auriez pu le voir dans votre dossier, si vous l’aviez lu attentivement, Fo avec un o comme dans vélo, métro, toto. Cela dit, vous avez raison, au théâtre, on ne sait jamais qui est qui. Prenez par exemple Shakespeare : était-il un Anglais qui avait émigré un long temps en Italie ou un Italien émigré en Angleterre ? On ne sait pas trop à lire ses pièces terriblement italiennes. Donc, moi, je suis définitivement Dario Fo, je suis né à San Giano. San Giano, c’est le patron des raconteurs d’histoires, un faux saint celui-là, dont le nom est la récupération déformée de Janus, nom antique du lieu et celui de l’ancien Dieu romain, Janus, dit bifront, celui qui voit en même temps le passé et l’avenir. C’est une ancienne et vilaine pratique de l’Église de tout catholiciser ainsi.

Laissons ça, voulez-vous. De fait, dans mon dossier, je vois votre nom : Dario Luigi Angelo Fo. Enfin, vous savez ce que c’est, il y a tellement à faire ici. Quant à moi, je suis là pour vous poser quelques questions.

Évidemment, des questions, c’est une habitude chez les inquisiteurs. Si je comprends bien, Monsieur Pape, vous êtes un homme de religion et en même temps, une sorte de magistrat instructeur de la police politique du Vatican. Et en plus, vous vous appelez Juste Pape. C’est drôle ça ! Savez-vous que j’ai écrit, dernièrement, l’histoire de « La Fille du Pape »[9], la dénommée Lucrèce Borgia, une charmante enfant, n’est-ce pas ?

Oui, c’est signalé dans le dossier. Pour qu’il n’y ait pas d’équivoque, Monsieur Fo, je dois vous préciser que ma mission consiste principalement à révéler les athées avoués et surtout, à faire avouer les athées cachés. En revanche, je ne suis pas compétent pour débusquer les faux athées, comme ce Scalfari[10] ou encore, comme Pitigrilli[11] ou plus complexe, comme Alighiero Tondi[12]. Dans votre cas, il me semble que les choses sont claires : vous êtes un athée confirmé.

Confirmé ? Certainement pas, j’avais refusé la religion depuis bien longtemps avant même l’âge de la confirmation. Athée ? Je ne m’en suis jamais caché, Monsieur l’inquisiteur : ni dans mes spectacles, ni dans mes livres. D’ailleurs, je m’en vais vous dire clairement ce que je pense : « Dieu, c’est de la pure invention. »

J’en ai entendu parler. Il paraît même, Monsieur Fo, que vous le traitez de faussaire, d’escroc, que sais-je ? C’est pour le moins audacieux.

C’est audacieux, sans aucun doute, Monsieur l’inquisiteur ; mais c’est simple à comprendre et pour tout dire, évident quand on y réfléchit. Dès lors, réfléchissons. Donc, le vivant est. Dès lors, l’homme – individu ou espèce – est et existe dès sa naissance. Juste une question préliminaire : Dieu serait-il sans l’homme ? Y aurait-il un Dieu sans l’homme ? Dieu (un Dieu, des Dieux, tous les Dieux, peu importe) n’est pas, il ne peut qu’exister ; cependant, préalablement à son existence, Dieu doit être créé et sauf erreur, il ne peut être créé que par l’imagination de l’homme ; en somme, Dieu est un fantôme. Une fois créé par l’homme, il existe de façon purement fantasmatique. Dieu est une sorte de fuzzy concept, un concept vague, une évanescence céleste ; c’est une excroissance de rêves ou de cauchemars, une entropie de l’esprit humain, qui est lui-même une émanation du cerveau. Concrètement, pour lui donner une existence dans le monde réel, il faut que quelqu’un le fasse exister ; ainsi, Dieu est une marionnette intersidérale et très spécifiquement, un pantin théorique. On peut donc le voir, l’entendre, même si lui ne peut rien dire et d’ailleurs, ne veut rien dire, dans le sens où lui-même n’a aucun sens. Quand il parle, son discours est toujours l’œuvre d’un illusionniste ventriloque.

Oui mais, quand même, Monsieur Fo, dans votre enfance, à l’époque, vous viviez dans une ambiance chrétienne, il me semble. Vous avez dû entendre parler de Dieu et y croire, au moins un peu, un petit moment ; y croire comme au Père Noël, en quelque sorte.

De fait, j’ai entendu parler de Dieu dans ma prime enfance ; dans le village où on vivait, il était fort apprécié et on en parlait tout le temps et même plus souvent que du Père Noël, qui comme vous le savez est un travailleur saisonnier, une sorte de réfugié commis aux livraisons nocturnes. Mais moi, même enfant, je n’y croyais pas. Ni à ce Dieu des vieux du village, ni au Père Noël ; pour ce dernier, je faisais semblant d’y croire pour les cadeaux. Tout ça, c’était pour moi une sorte de folklore, un bienheureux mensonge, un jeu de complicité de la légende, de la culture populaire. Maintenant, le Père Noël, c’est devenu une vaste entreprise commerciale, qui étend son empire, qui se démultiplie impudemment en publicité et qui livre à domicile, sans plus passer par les cheminées ; d’ailleurs, il n’y en a plus. Du coup, ça n’a plus le goût de l’enfance. Pour en revenir à Dieu et à la religion, à l’époque, tout le village baignait dedans. On avait droit aux aventures de Jésus, toutes depuis avant sa naissance jusqu’après sa mort, à l’invraisemblable histoire de sa mère vierge, à l’incroyable crédulité de son père putatif, d’ailleurs, vous savez, chez nous, on dit d’un cocu que c’est un Joseph, et puis, cet archange Gabriel qui apportait le message, on se demande quoi, peut-être qu’il était employé à la poste. D’ailleurs, vous savez bien que ce Gabriel est le saint patron des facteurs. On se posait toutes ces questions entre gamins ; toutes ces histoires venues de pays lointains, ça nous amusait beaucoup, mais on ne disait rien aux adultes, c’était trop risqué. On a tous grandi comme ça, avec ce non-dit, dans une atmosphère de dissimulation et de mensonge. À la vérité, le monde se divisait en deux groupes, il y avait ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n’y croyaient pas[13]. Avec un père socialiste, j’ai toujours fait partie du second groupe.

Oui, je vois, les enfants au village, dit l’inquisiteur. Mais au-delà ?

Oh, c’était pareil dans tout le pays, Monsieur l’inquisiteur. En ce temps-là, il valait mieux ne pas se faire remarquer. Nous étions coincés entre d’un côté, le catéchisme de l’Église et l’Action catholique et de l’autre, la doxa du Parti National Fasciste et les réunions des balillas[14]. C’était l’époque où le concordat avait été signé entre le Vatican et le fascisme : Dieu avait vendu – très, très cher – son âme au Duce et en échange, Mussolini a vendu l’Italie au Vatican. On en est toujours là et le pire, c’est qu’on revitalise ce vieux démon, on l’entretient. Chaque année, ce sont des milliards qui sont extorqués au profit de l’Église catholique, sans compter qu’on intoxique de religion quasiment tous les enfants des écoles. Et puis, tout le reste. À la télévision, on voit sans cesse des curés, des prêtres, des sœurs, des monsignori. Et on y ressert à tout bout de champ le Pape et son double. Vraiment, tout le pays baigne dedans.

Mais Dieu lui-même, Monsieur Fo, qu’en dites-vous ?

Oh, Dieu ! Quelle invention ! C’est la plus grande invention de l’Histoire, de l’Histoire humaine, s’entend, car pour tout le reste, il n’existe même pas. Prenez la planète, notre bonne planète ou tout l’univers ou votre chat. Pour eux, Dieu n’existe tout simplement pas et tous s’en foutent complètement. Mais chez les hommes, enfin, ceux de nos régions, Dieu existe dans une sorte de vide spirituel, un monde particulier, impalpable et depuis lors, il s’invente au jour le jour et il en remet tant et plus. Dieu est une hypertrophie de lui-même, il gonfle, il gonfle comme un Zeppelin. Il abuse et il use de mille et mille subterfuges. C’est un grand illusionniste, un gigantesque enchanteur et de génie encore bien. Dieu, c’est le génie sorti de la théière bleue qui gravite dans l’espace, sauf que c’est Lord Russell[15] qui raconte l’histoire d’Aladin.

Quoi ? Que dites-vous, Monsieur Fo, Dieu serait une baudruche, un faussaire, un illusionniste, une marionnette, un génie des Mille et Une étoiles ? Sorti d’une théière bleue, dans l’espace ? Mais personne n’a jamais vu cette théière…

Oh, Monsieur l’inquisiteur, c’est comme Dieu, personne ne l’a jamais vu non plus. Mais pour la théière, si on ne peut la voir, c’est parce qu’elle est toute petite et qu’elle gravite fort loin. Par ailleurs, on pourrait dire que c’est d’elle qu’est sorti le big bang, et qui pourrait prouver le contraire ? Alors voyez. C’est fantastique, c’est aberrant, n’est-ce pas ? D’accord, c’est une métaphore, une image, une vue de l’esprit, mais enfin, ce n’est pas moins invraisemblable qu’un Père éternel qui nous surveillerait, qui jugerait nos moindres gestes, qui espionnerait nos relations, y compris et surtout, les plus intimes et qui quand on serait dans la merde, nous y laisserait et nous promettrait tout ce qu’on voudrait, mais toujours après.

Mais, Monsieur Fo, il y a quand même le miracle, le miracle de la vie qui est l’œuvre de Dieu.

Mais, Monsieur l’Inquisiteur, quel miracle ? La vie n’est pas un miracle, c’est un fait réel. S’il y a un miracle, le seul et véritable miracle, c’est que l’humanité a trouvé le moyen de sortir indemne de cette tragi-comédie qu’est l’existence. Jusqu’à présent, en tout cas. Pour la suite, au train où vont les choses, je ne mettrais pas ma main au feu.

Alors, dites-moi Monsieur Fo, vous êtes un homme de théâtre et à ce qu’on me dit, vous vous êtes souvent inspiré de la religion, de ce qu’elle a raconté et finalement, de Dieu.

Ah, Monsieur l’Inquisiteur, le théâtre. Le théâtre, c’est le lieu de l’invention, c’est la scène du monde, c’est le royaume du masque. Et quand comme moi, vous vous inspirez de la culture populaire pour raconter vos histoires, il vous faut puiser dans le réservoir des récits de fiction dont est imprégné le peuple, des histoires qui lui sont familières et qu’il connaît déjà, qu’il reconnaît au passage. Ce qu’on appelle la tradition. C’est la mécanique, la chimie, la biologie du conte ; c’est ainsi qu’il fonctionne. Alors, évidemment, Dieu, la Bible et toutes ses histoires pleines d’horreurs et de fantaisie, pour le théâtre, c’est du pain bénit. C’est pour ça que j’ai fait appel à tout ce folklore. Pour dire la vérité, Dieu est un masque derrière lequel se tient un tyran grotesque, absurde et sanguinaire, une sorte de Père Ubu intemporel, qui réussit à se faire adorer, haïr, vénérer et qui excelle à raconter des contes improbables, à tromper tout le monde. Au fait, à quoi servirait-il autrement ? Dieu avance masqué ; sinon, on ne pourrait pas le voir. En fait, on ne peut jamais voir que le masque ; quand on veut actualiser Dieu, le rendre réel, il faut lui mettre un masque ; plus exactement, pour l’animer, il faut mettre un masque à un figurant.

Mais, Monsieur Fo, que dissimule ce masque, que cache-t-il ?

Vous voulez dire qu’est-ce que ce masque cache ? Mais, Monsieur l’Inquisiteur, il cache sa propre fatuité, sa vacuité irréductible, son mystère grotesque, tout simplement.

Et quel est, selon vous, ce mystère, Monsieur Fo ?

Vous le savez très bien, Monsieur l’Inquisiteur, ce mystère, c’est le néant, car au fond du temple, il n’y a rien. Tenez, je vous propose d’imaginer un spectacle pour découvrir ce qu’il y a en fin de compte. Donc, Dieu avec son masque arrive en scène et commence une danse lente et sensuelle. Par cette exhibition, il doit convaincre de sa réalité et pas question de subterfuge, pas de tentative d’hypnose ou de suggestion, pas de salamalecs, pas d’effet de foule ; rien, il joue tout seul. Dieu en solo sur la scène, un one God show, en quelque sorte. Il doit le faire comme un magicien avec rien dans les mains, rien dans les poches. Alors, il enlève ses ors, il retire ses brocarts et ses soies, il laisse tomber sa robe, c’est le strip-tease de Dieu. Pour finir, il enlève le masque et on découvre le figurant un peu gêné d’être là : c’est le représentant du pouvoir.

Comment se fait-il que Dieu soit le masque du pouvoir ?, dites-le-moi, Monsieur Fo.

Il n’y a aucune raison au pouvoir à part le pouvoir lui-même et cette réalité est proprement indicible, car il y a là un détournement. À l’origine et logiquement, justement, celui qui détient le pouvoir, c’est celui qui peut – qui a la capacité et pour toute la durée où ce pouvoir précis est en action ; j’ajoute et qui fonctionne réellement. Cependant, pour exercer le pouvoir, il faut pouvoir démontrer cette capacité. Mais ce que peut l’un, l’autre ne le peut pas et avoir le pouvoir parce qu’on sait faire quelque chose n’implique pas d’exercer le pouvoir au-delà de cet acte. C’est le cas quand on délègue les pleins pouvoirs pour une action donnée et que, au-delà de cette action, cette personne prétend le conserver et l’étendre. C’est alors qu’intervient le détournement ; il y a captation du pouvoir. Pour justifier et pérenniser la possession du pouvoir, on en attribue l’origine à un tiers extérieur au commun : en l’occurrence, Dieu et on prend soin de le proclamer intouchable, invisible, incommunicable, etc ; en plus, on lui fait dire ce qu’on veut. C’est en cela qu’un Dieu unique, monopolistique, est particulièrement pratique ; surtout, s’il est masqué. Mais il faut imposer son pouvoir et imposer sa Loi et pour cela, il n’y a rien d’aussi efficace que la terreur et le meurtre, ordonnés par lui et commis en son nom. Ajoutez à ça, son immunité céleste et le tour est joué. Tout ceci est fort théorique et il a fallu faire passer le message par un récit. Ce long récit, c’est la Bible.

Ah oui, vous pouvez m’expliquer ça, Monsieur Fo ?

Bien sûr. Regardez ce qu’elle raconte des relations entre ce Dieu, dont je rappelle qu’il est un masque, et les premiers humains. D’abord, il faut noter le côté vraiment fantasmagorique de ces histoires. Passons sur ce conte infantile de la création, digne d’une école maternelle et regardons comment cet aimable vieillard, vindicatif, autoritaire, traite ses « enfants » Adam et Ève. Je résume : comme ils sont un peu autonomes et qu’ils ne respectent pas la ligne du parti qu’il leur a imposée, il les fout à la porte, il les exclut – eux et toute leur descendance, c’est-à-dire qu’il les écarte de l’organe de direction, du pouvoir. En plus, il les rend mortels et les condamne aux travaux forcés. C’est une belle histoire, pratique pour affirmer la prédominance du porteur du masque du pouvoir et justifier la souffrance, le travail et avec ce dernier, l’exploitation.

Avec tout ça, Monsieur Fo, j’imagine que vous ne pensez pas trop à Dieu et à la vie éternelle.

À dire vrai, Monsieur l’Inquisiteur, en dehors des spectacles, je ne fréquente pas beaucoup Dieu et si ce n’était cette récurrente présence religieuse dans toutes les villes et les villages, s’il n’y avait pas cette occupation obsessionnelle des écrans, des journaux et des radios, je ne m’en soucierais pas ; s’il n’y avait pas cette colonisation des écoles et cette domestication religieuse des enfants, je n’aurais rien à redire. Quoique ce pouvoir occulte par le biais du culte et ce détournement des fonds publics me paraissent étrangement similaires à certaines pratiques mafieuses. Et à en croire les repentis, Dieu, c’est le Parrain des parrains. Dans le fond, me direz-vous, Monsieur l’Inquisiteur, c’est le propre du pouvoir. Mais qu’est donc alors, le sale ? Finalement, vous me le donnez mon certificat d’athéisme ?

Vous savez, Monsieur Fo, je ne peux pas vous décerner un certificat d’athéisme, car ce n’est pas moi qui conclus. Je transmets le dossier à ceux qui ont autorité pour le faire.

Alors, Monsieur l’Inquisiteur, faites ce que vous avez à faire. Quant à moi, je garderai le souvenir de cet étrange entretien. Je vous salue bien bas.


Notes

  1. Dario Fo
  2. Apocryphe  : selon l’Académie (1986), « textes dont l’authenticité n’est pas établie » ou mieux encore, l’Académie (1798 et 1835) « Terme pris de la langue Grecque, dans laquelle il signifie, Inconnu, caché. Il n’a d’usage dans notre Langue, qu’en parlant des Livres & des Écrivains dont l’autorité est douteuse. »
  3. Carlo Levi, Raoul Vaneigem, Clovis Trouille, Isaac Asimov, Jean-Sébastien Bach, Bernardino Telesio, Mark Twain, Satan, Savinien Cyrano de Bergerac
  4. Francis Blanche, in Babette s’en va-t-en guerre (1959).
  5. Sophie de Villeneuve, interview de Gérard Billon, directeur des Cahiers évangiles, professeur à l’Institut catholique de Paris. Propos recueillis par Sophie de Villeneuve dans l’émission Mille questions à la foi sur Radio Notre-Dame. in « Les apocryphes, qu’est-ce que c’est ? » (site de La Croix) – notamment : « Les livres du Nouveau Testament sont tous attribués à des chrétiens de première ou de la deuxième génération. Parfois, nous le savons aujourd’hui, cette attribution est un peu fictive. La lettre de Pierre, par exemple, n’est probablement pas de l’apôtre lui-même. Et pourtant elle a une très grande valeur. »
  6. Dario Fo et Giuseppina Manin, Dario e Dio, Guanda, Parma, 2016, 171p.
  7. OVRAAR  : voir note dans Carlo Levi
  8. Réplique de Pierre Dac à Francis Blanche : « Votre Sérénité, pouvez-vous me dire, S’il vous plaît… ? – Oui ! – Euh ! – Quoi ? – Qu’est-ce que vous pouvez me dire ? – Je peux vous dire que vous ne savez plus votre texte. ». dans Le Sar Rabindranath Duval
  9. Dario Fo, La Fille du pape (La Figlia del Papa, Chiarelettere, Milano, 2014), traduction : Camille Paul, Grasset, Paris, 2015, 288 p.
  10. Voir https ://www.athees.net/le-cabinet-du-docteur-scalfari/
  11. Pitigrilli, alias Dino Segre, indicateur de l’Ovra (police politique fasciste), athée converti par Padre Pio.
  12. Alighiero Tondi, jésuite apostat, communiste, reconverti jésuite.
  13. Louis Aragon, « La Rose et Réséda », in La Diane française, Seghers, 1944
  14. Balilla : L’Opera Nazionale Balilla (en français l’Œuvre Nationale Balilla) était l’organisation de jeunesse mise en place en 1926 sous le régime fasciste italien.
  15. Bertrand Russell, voir La Théière de Russell.