La Confession camique d’Henri Cami

Marco Valdo M.I.

Dans cette Confession camique, comme dans les précédentes entrevues fictives [1], un inquisiteur tente de cerner l’athéisme de l’impétrant ; c’est le métier d’inquisiteur de faire parler les suspectes et les suspects d’hérésie – « Parlez, parlez, nous avons les moyens de vous faire parler »[2]. On trouve face à l’enquêteur Juste Pape, le suspect Henri Cami, né à Pau en 1884 et mort à Paris en 1958, qui est une des grandes figures du mouvement loufoque et plus généralement, comique du siècle dernier et de l’Histoire – pour la préhistoire sans doute aussi, mais on manque d’éléments de comparaison. De son œuvre d’homme de lettres, on connaît des romans, des pièces de théâtre, des scénettes, des chansons, des opérettes et aussi, comme dessinateur, des caricatures. Malheureusement pour cet interrogatoire, l’inquisiteur n’a pu disposer dans son dossier que de vagues renseignements, mais pour lui, ce n’est pas un inconvénient, il a l’habitude ; au besoin, il invente – l’essentiel étant de satisfaire aux exigences supérieures.

Bonjour, Monsieur Cami. Je suis Juste Pape, enquêteur de l’Ovraar [3] en mission spéciale. Je voudrais tout d’abord m’assurer que vous êtes bien l’écrivain, dessinateur français, « le plus grand humoriste in the world », disait Charlie Chaplin.

D’abord, Monsieur l’Inquisiteur, juste une question, pour y voir clair : êtes-vous juste Pape ou juste inquisiteur ou les deux ? Vous avez un étrange patronyme, mais, comme qui dirait, adapté à votre emploi. Pour moi, c’est plus net : je suis juste Pierre Louis Adrien Charles Henry Cami, fils d’un voyageur de commerce et grand comique voyageur moi-même. Et voyez comme est la vie, je voulais être matador prestigieux et j’ai fini matamore loufoque. Ensuite, j’ai gagné ma vie comme journaliste comique, disons plutôt chroniqueur et écrivain, car j’ai beaucoup écrit et publié[4]. Pour ce qui est de Charles Chaplin[5], vous êtes bien renseigné. Il est vrai qu’il me prenait pour le plus grand humoriste du monde et j’ajouterais d’outre-monde. Quand il est venu d’Amérique à Paris, pour la première fois, il n’a eu de cesse de me rencontrer. Quand il y est arrivé, on est tombé dans les bras l’un de l’autre. C’était très émouvant, mais l’ennui, c’est qu’on ne pouvait pas se comprendre sans un intermédiaire, sauf par gestes évidemment.

Voyons, Monsieur Cami, procédons dans l’ordre et avec précision. Vous êtes bien né à Pau en 1884 et mort à Paris en 1958.

Oui, comme Henri IV, je suis né à Pau et mort à Paris. Comme vous le savez, la Mort farce et attrape ; moi, la Mort m’avait rattrapé – par les basques – dans mon domicile parisien du 14, rue Étex. Rue Étex, voyez-vous ça, quelle coïncidence loufoque, une rue qui porte le nom d’un de mes émules : le grand comédien comique Pierre Étaix – « était », car il n’est plus non plus. Nous avons eu tous les deux, mais moi bien avant lui, une carrière inaboutie de comédien-comique-incompris, sérieux et paré d’un solide costume noir. Je traitais la Mort par le mépris et tel le Fils des Trois mousquetaires[6], je défiais le sérieux par le rire, je roulais le sacré dans la farine. Ma parenté, ma descendance cinématographique est plurielle et internationale ; vous avez dû en entendre parler : Charlot, Buster Keaton, Harold Lloyd, Laurel et Hardy, les frères Marx, Toto, Jacques Tati et bien d’autres encore.

Trêve de plaisanterie, Monsieur Cami, vous ridiculisez la Mort, vous vous moquez, vous blasphémez tout, même le plus sacré ; vous n’êtes que dérision des choses les plus sublimes et vous avez créé ce P.C.I. qui était tout à fait licencieux.

Oui, Monsieur l’Inquisiteur, j’ai créé le P.C.I., cependant entendons-nous bien, il ne faut pas vous égarer, c’était le Petit Corbillard Illustré, un périodique qui se riait de la Mort. C’était une publication d’intérêt professionnel destinée aux croque-morts. Il avait son succès chez les gens du métier, mais cet organe quasi-officiel des pompes funèbres est mort après six numéros. C’est pourtant, dans toute l’Histoire, le seul journal qui ne reconnaissait pas les Immortels ; chose qui n’a pas plu non plus à l’Académie. Pour distraire ces familiers de la tombe et du cercueil, j’avais créé une clique : « Les Amis de la Bière, fanfare des croque-morts » ; on n’a pas goûté sa musique. En substance, j’étais un animateur des pompes funèbres, je mettais du plaisir dans le deuil, je combattais la Mort par la joie[7]. J’avoue volontiers tout ça et je dirais que j’en suis fier. Tenez, j’ai – en 1911 – lancé le concours du plus bel enterrement avec des concurrents fameux, dont : Émile Loubet, Président de la République ; Pie X, Pape ; François-Joseph, Empereur d’Autriche-Hongrie, Guillaume, Empereur d’Allemagne, Nicolas, Empereur de Russie. Malheureusement, ils ont tous déclaré forfait.

Bref, Monsieur Cami, vous aviez vis-à-vis de la Mort, cette exigence divine, cette fin sublime imposée par Dieu, cette sanction sacrée du péché originel, des attitudes et des intentions ironiques, irrespectueuses et pour tout dire, irréligieuses, peccatrices et blasphématrices.

Ah oui, la Mort !, Monsieur l’Inquisiteur, vous osez dire que je ne la respectais pas. Comment pouvez-vous soutenir ça ? C’est absurde. D’abord, je vous ferai remarquer que comme pour votre Église, c’est en quelque sorte, l’objet de mon commerce. En vérité, je vous le dis : La Mort est « corps bizness ».

Ainsi, Monsieur Cami, vous êtes l’auteur véritable d’une pièce qui se gausse rudement de la Sainte Église en s’en prenant à une de ses figures les plus respectées : Monseigneur Félix-Antoine-Philibert Dupanloup, évêque d’Orléans, chaud partisan de l’enseignement catholique, auteur de « Lettres sur l’éducation des filles et sur les études qui conviennent aux femmes dans le monde »[8]. Dans cette œuvre théâtrale, vous reprenez les éléments de la célèbre chanson Le Père Dupanloup[9], faisant passer le vénérable homme d’Église pour un champion quasiment olympien de la pornographie, se livrant à ses généreux exercices dans son berceau, à l’Institut, à l’Opéra, en wagon, en ballon, à Zanzibar, à la Bérésina, à la cuisine, à la prise de la smala, dans un tonneau, à l’Assemblée, au Vatican et jusqu’au paradis. Au fait, Monsieur Cami, je vous dispense de me chanter cette rengaine, je la connais.

Certainement, Monsieur l’Inquisiteur, je suis l’auteur de cette pièce au titre évocateur « Père Dupanloup ou les Prodiges de l’Amour »[10], dans laquelle mon alter ego, le dénommé Fêlure, alias au théâtre : Férule – le bien nommé –, fustige les productions faisandées des théâtres parisiens ; ce qu’on appelle communément le vaudeville ou le théâtre de boulevard. Comme tout ce théâtre moderne n’a plus d’autre sujet que l’amour physique et la peinture de nos instincts les plus bas et de nos passions les plus bestiales, j’ai adapté à la scène les exploits prodigieux du Père Dupanloup, ce formidable héros de notre nation gauloise. Je vous ferai remarquer au passage que si l’on se souvient encore du Monseigneur, c’est à cause des exploits du Père qui sont sur toutes les bouches de la jeunesse de France. Il paraît qu’en Belgique, c’est le très Saint Nicolas[11] qui accomplit de pareilles prouesses. En ce qui me concerne, vous comprendrez, Monsieur l’Inquisiteur que le passage que je préfère, c’est quand Dupanloup et Saint Nicolas sont dans leur cercueil.

Voilà-t-il pas maintenant, Monsieur Cami, que vous moquez le grand Saint Nicolas et dès son berceau jusque dans son cercueil et même au-delà, encore bien. Peut-être qu’en cherchant un peu vous mettrez également en scène burlesque l’un ou l’autre saint passage de la Bible ? Il me semble que j’ai entendu parler des filles de Loth[12], le noble vieillard qui sous l’injonction du Seigneur dut fuir de Sodome. Comment expliquer vous ça ?

Oh, Monsieur l’Inquisiteur, la chose est toute simple. Comme vous n’êtes pas sans le savoir, Loth, sa femme et ses deux filles fuyaient la ville maudite de Sodome quand Madame Loth s’est malencontreusement retournée et fut changée en statue de sel. Loth, dans sa grande douleur, chaque jour embrassait la statue de sel et plus il l’embrassait, plus il avait soif et plus, il se désaltérait – de vin. Mais si on en croit la Bible, les Loth se retrouvèrent père et filles, seuls humain(e)s encore vivant(e)s. Alors, les filles afin de perpétuer l’espèce n’eurent d’autre solution que d’user de leur père par le vin assoupi et la cadette concluait ainsi[13] :

C’est notre seul moyen pour avoir des enfants.
La race d’Abraham, avant tout, doit survivre !
Et puisque le vieux Loth, toutes les nuits, est ivre,
Il nous faut profiter de son égarement,
Nous glisser dans son lit, tour à tour, chastement,
Et l’inciter d’une main pieuse
En vraies filles respectueuses
À retrouver soudain un restant de vigueur
Pour que, sans le savoir, il fasse
Le geste qui devra perpétuer la race :
Le geste auguste du Semeur ![14]

Je vous ferai simplement remarquer que je n’ai fait – en donnant la parole aux filles de Loth – qu’éclairer d’un jour nouveau cet épisode particulier de la Bible et du Coran. Entre nous, il se trouve dans ces livres sacrés d’autres épisodes tout aussi scabreux.

Il ne vous reste plus, Monsieur Cami, qu’à vous en prendre directement au Seigneur comme le fit ce Jarry et sa Passion considérée comme une course de côte[15].

Si ce n’est que ça, Monsieur l’Inquisiteur, je vous signale que j’ai publié, en quelque sorte comme la suite de ce remarquable reportage cycliste, une vraie histoire d’un ressuscité aux prises avec les croque-morts qui viennent de l’enterrer. C’est un peu théâtral, mais un miracle qui ne serait pas théâtral ne serait pas connu et de ce fait, pas reconnu. À la différence de la résurrection aussi ancienne que légendaire que certains témoignages par ouï-dire, sans doute pieux, mais peu dignes de foi, ont rapportée des années plus tard, celle que je raconte est contemporaine et mon ressuscité, à peine sorti de son cercueil, chante comme un bienheureux à ses deux anges-gardiens-croque-morts, qu’il a invités, pour qu’ils se remettent de l’émotion du miracle, à prendre un verre à son bistrot habituel :

« Messieurs, quand je ressuscite
Je prends la cu, je prends la cu, je prends la cuite. »[16]

Comme vous le devinez, il y a là une allusion à la Dernière Cène et au fameux : « Ceci est mon sang ».

Il semble même, Monsieur Cami, toujours selon mes informateurs, que déjà en 1910, dans votre petite publication, vous vous en preniez à Mohamed et me dit-on, vous concluiez à la folie de cet estimable prophète.

En effet, Monsieur l’Inquisiteur. Cependant, il me semble que la chose devrait vous plaire s’agissant d’un représentant d’une secte concurrente de votre Église. En y repensant, cette histoire – elle s’intitule « Les Rats »[17] (il s’agit de vrais rats, comme vous le verrez) – est vraiment terrifiante. Je vous la résume : Mohamed a su sa femme infidèle. Mohamed exerce sa vengeance. Mohamed enterre sa femme vivante, mais debout et seule la tête de la malheureuse dépasse du sol ; Mohamed la saupoudre abondamment de fromage râpé, puis viennent les rats qui font un grand festin et pas seulement de fromage. Alors, Mohamed est devenu fou et c’est ce qu’il avait de mieux à faire. Telle est la terrible conclusion. C’est une histoire très morale, un peu rude, mais beaucoup moins que de nombreux passages des livres saints ; et puis, je ne fais que conter un récit, une chose imaginaire, ce qui est très différent de la réalité brute des bûchers et des autres exactions religieuses.

Monsieur Cami, je vous somme de me répondre devant Dieu : est-ce que votre « Vierge quand même » ne serait pas une allusion à l’Immaculée Conception de la Mère du Seigneur ?

Oh, Monsieur l’Inquisiteur, tout est dit dans les Évangiles. Cette Immaculation, c’est la faute d’un ange qui est passé, paraît-il ; dans nos campagnes, on disait que c’était le facteur et à New-York, ils évoquent le plombier. Enfin, moi je veux bien croire que vous croyez – et même, je vous comprends ; parfois, pour garder sa place, il vaut mieux dire qu’on croit ; pour le reste, en soi-même, dans son for intérieur, on pense ce qu’on veut ; entre nous, vous par exemple, vous pourriez très bien être athée, mais, croyez-moi, si vous tenez à votre emploi, gardez secrète votre conviction, restez un athée discret. Nonobstant, au sujet de tous ces récits nébuleux, ma grand-mère disait toujours : « Dépêche-toi de croire celle-là, sinon on t’en fera croire une autre. De force ! » C’est comme cette histoire du Paradis et d’Adam et Ève.

Oui, justement, dit l’Inquisiteur, parlez-moi de ce que vous avez raconté du Paradis et de nos père et mère originels.

Eh bien, autant vous dire tout de ce drame biblique, de cette histoire de feuille de vigne et de paradis. [18] Comme dans la légende religieuse, les acteurs sont Dieu, des anges, le serpent, Adam et Ève. Dieu a nanti Adam et Ève d’une feuille de vigne pour tout vêtement. Vous voyez où elle est placée, Monsieur l’Inquisiteur ? Ou dois-je préciser ? Enfin, c’est le point important, l’élément essentiel : Dieu interdit d’enlever la feuille de cet endroit (entre nous soit dit : « Bravo l’hygiène ! »). Le serpent, la chose est prévisible, entend bien contrarier les plans divins. Il va user d’un stratagème scientifique, un peu comme firent les Australiens quand ils ont introduit la myxomatose pour se débarrasser des lapins ; il va remettre à Ève, avec une petite explication mensongère, une boîte contenant des insectes d’une espèce spécialisée : le phylloxera. À peine libérés par Ève sous la couette, ces petits animalcules s’empressent de manger ce qui se trouve à leur portée ; en l’occurrence, les feuilles de vigne. Au matin, le Dieu suspicieux et jaloux qui surveille tout découvre le pot aux roses et s’encolère beaucoup. À la suite de quoi, Dieu punira la femme impudique et l’homme complice en envoyant le phylloxera dévorer les vignes du monde entier. Et cet implacable ennemi du vin sévit encore.

Là tout de même, Monsieur Cami, vous n’avez pas épargné de vos sarcasmes notre bonne Inquisition. Laissez-moi vous dire que notre Inquisition peut être magnanime avec ceux qui la comprennent et qui l’aident dans sa lourde tâche de combattre l’hérésie. Pour ceux-là, elle recommande à l’Église la plus grande indulgence envers le coupable ; mais elle peut aussi être très sévère avec ceux qui s’en prennent – même avec humour, cette arme fatale et perverse du grotesque et du loufoque – à notre Très Sainte et Très Sérieuse Institution. C’est de cette façon que nous considérons votre pièce comme une attaque pernicieuse contre nos Magistrats qui sont les voies de Justice du Seigneur lui-même. Vous avez bien écrit un drame de l’Inquisition, n’est-ce pas ?

En effet, Monsieur l’Inquisiteur, je ne saurais le nier. J’ai écrit et publié une pièce en quatre tableaux, intitulée : « Un Drame de l’Inquisition »[19]. Un vrai drame pour l’Inquisition puisque le condamné en réchappe à toute vapeur. Je résume les faits : un cul-de-jatte est poursuivi comme hérétique en raison du fait qu’il ne croit qu’à moitié. Prenant de vitesse ses poursuivants (les limiers de l’Inquisition) et sa potentielle condamnation au bûcher, il se fait ignifuger. C’est le tableau I de la pièce. Au tableau II, le tribunal de l’Inquisition, par la voix du Grand Inquisiteur, condamne le cul-de-jatte aux supplices successifs de l’eau et du feu. Le tableau III, c’est le supplice de l’eau ; on entonne cinquante litres dans le pauvre homme. Le supplicié exprime sa gratitude et remercie le bourreau pour cet excellent lavage d’estomac, que le médecin lui avait recommandé. Le tableau IV se conclut sur la fuite du cul-de-jatte-dans-sa-chaise-roulante, transformé en machine à vapeur par les cinquante litres d’eau filtrée du supplice et les flammes du bûcher.

Bien entendu, Monsieur Cami, vous pouvez toujours dire que tout ça, ce ne sont que des histoires et des histoires pour rire au soleil ou sous la douche, peu importe finalement. Pour ma part, je retiens ce que disait votre préfacier Michel Laclos[20]. Je le cite : « … l’humoriste ne respecte pas grand-chose. Ni la mort…, ni la vie…, ni les beaux et bons sentiments qu’ils soient d’ordre familial, d’ordre religieux voire patriotique. Le rire fait passer le poison. » En l’affaire, l’humoriste, c’est vous assurément. Je dois constater que vous ne respectez pas les beaux et bons sentiments d’ordre religieux et envisagée de cette façon, la chose n’est plus drôle du tout. Toutes ces anecdotes anodines, toutes ces histoires sans histoire sont à mes yeux et plus encore, à ceux de ceux qui sont plus haut et dont nous dépendons tous, des indices d’une forma mentis, d’une conformation de l’esprit que je qualifierai volontiers d’hérétique. Il ne manquerait plus que vous vous moquiez directement du Tout-Puissant, mais heureusement pour vous, on m’a signalé que vous avez eu l’heureuse idée de recueillir ses mémoires et d’établir en quelque sorte, sa biographie. Ce sera l’objet de notre prochain entretien que ces mémoires de Dieu le Père[21].

Je vous remercie très chaleureusement, Monsieur l’Inquisiteur, de votre attention. Je reviendrai vous voir et ensemble, nous entendrons donc la confession de Dieu le Père. Ainsi soit-il !


Notes

  1. Carlo Levi, Raoul Vaneigem, Clovis Trouille, Isaac Asimov, Jean-Sébastien Bach, Bernardino Telesio, Mark Twain, Satan, Savinien Cyrano de Bergerac, Michel Bakounine, Dario Fo, Hypatie.
  2. Francis Blanche, in Babette s’en va-t-en guerre (1959).
  3. OVRAAR : voir note dans Carlo Levi.
  4. On n’a pas de bibliographie complète de Cami, mais ce qui s’en approche le plus est la notice Wiki consacrée à Pierre Henri Cami, qui ne recense qu’une (petite) partie de ses publications.
  5. Cami, Les Exploits galants du Baron de Crac, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1972, 188 p., p.p.9-10.
  6. Cami, « Le Fils des Trois Mousquetaires », Pour lire sous la Douche, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1972, 245 p., p.p. 147-154.
  7. La Mort par la joie : allusion de Cami au mouvement Kraft durch Freude (KdF, en français La force par la joie), organisation de loisirs de l’État nazi ; un slogan fort proche de la fameuse devise : Arbeit macht frei !, qui ornait l’entrée des camps. Par ailleurs, Cami est l’auteur de la conjugaison du verbe nazir : « Je nazis, tu nazis, il nazit, nous nazillons, vous nazillez, ils nazillent ».
  8. Félix Dupanloup, Lettres sur l’éducation des filles et sur les études qui conviennent aux femmes dans le monde, éd. C. Douniol, 1879.
  9. Pour la chanson « Le Père Dupanloup », voir notamment PereDupanloup/TtZobologie.pdf ou la version de Pierre Perret et son interprétation.
  10. Cami, Dupanloup ou les Prodiges de l’Amour, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1972, 202 p., p.p. 11-34.
  11. Pour la version « belge » de Saint nicolas, voir « Saint Nicolas », in Codex Studiorum bruxellensis.
  12. Cami, Les Exploits galants du Baron de Crac, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1972, 188 p., p.p.123-127.
  13. Ibidem, p.125 Voir notamment le tableau de Noël Coypel – Loth et ses filles. 1707. Musée de Rennes.
  14. « Le geste auguste du Semeur » : en bon libre-exaministe, je ne résiste pas à souligner tout le sel de l’expression en cette acception.
  15. Alfred Jarry, La Passion considérée comme Course de Côte, in Le Canard Sauvage, 11-17 avril 1903.
  16. Cami, « Résurrection », Pour lire sous la Douche, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1972, 24 p., p.p. 159-166.
  17. Cami, « Les Rats », Vierge quand même, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1972, 180 p., p.p. VII-X.
  18. Cami, « Le Paradis perdu ou Ne touche pas à ma Feuille de Vigne », Dupanloup ou les Prodiges de l’Amour, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1972, 202 p., p.p.83-86
  19. Cami, « Un Drame de l’Inquisition », Pour lire sous la Douche, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1972, 245 p., p.p.97-101
  20. Michel Laclos, préface de Cami, Pour lire sous la Douche, Jean-Jacques Pauvert, Paris, 1972, 245 p., p.15
  21. Cami, Les Mémoires de Dieu-le-Père, Éditions Baudinière, Paris, 1930, 302 p.