La Confession astronomique d’Hypatie

Marco Valdo M.I.

Dans cette Confession maïeutique, comme dans les précédentes entrevues fictives[1], un inquisiteur tente de cerner l’athéisme de l’impétrante ; c’est le métier d’inquisiteur de faire parler les suspectes d’hérésie autant que les suspects – « Parlez, parlez, nous avons les moyens de vous faire parler »[2]. On trouve face à l’enquêteur Juste Pape, la suspecte Hypatie, née à Alexandrie (Égypte) en 355 et morte, assassinée par les « parabalani[3] » chrétiens, à Alexandrie en 415. Hypathie est une des grandes figures philosophiques de l’Antiquité et de son œuvre, on connaît encore ses travaux mathématiques, astronomiques et philosophiques. Malheureusement pour cet interrogatoire, l’inquisiteur n’a pu disposer dans son dossier que de vagues extraits de textes épars, mais pour lui, ce n’est pas un inconvénient, il a l’habitude ; au besoin, il invente – l’essentiel étant de satisfaire aux exigences supérieures.

Bonjour, Madame Hypatie. Je suis Juste Pape, enquêteur de l’Ovraar[4] en mission spéciale. Je voudrais tout d’abord m’assurer que vous êtes bien vous-même, la philosophe, l’astronome, la physicienne, la mathématicienne et la martyre.

Je peux vous assurer, Monsieur Juste, que je suis bien celle dont Saint Cyrille, le parrain d’Alexandrie, a, en effet, commandité le martyre. Vous vous en souvenez certainement, il a lâché ses chiens sur moi, il m’a fait lyncher, écarteler, démembrer et brûler par morceaux[5] ; c’est certainement repris dans vos tablettes comme un de ses grands exploits. C’est le même Cyrille qui, deux ans avant qu’il me fasse assassiner, avait fait fermer toutes les synagogues et chasser les Juifs d’Alexandrie. Un bien beau personnage, comme vous voyez. De plus, vous le savez aussi, c’est la même bande qui a détruit la fameuse bibliothèque du Musée d’Alexandrie, qui faisait le renom de la ville ; par ailleurs, toute l’Histoire – y compris, votre Histoire récente – démontre qu’il est toujours inquiétant de voir un parti, un mouvement ou une Église chasser les Juifs, brûler les livres et les bibliothèques et assassiner les philosophes et finalement, tous ceux qui ne partagent pas les convictions de rigueur.

Oui, sans doute ; maintenant, Madame Hypatie, pouvez-vous m’indiquer plus formellement votre identité ? Je veux dire en me précisant vos origines et d’autres éléments d’ordre biographique, tels par exemple votre état civil ou votre profession, si vous en aviez une.

Soit, Monsieur Juste, je commencerai par vous parler de mon père, qui était mon père biologique autant que mon père spirituel. Cet homme m’a instruite et il m’a élevée dans le goût de la philosophie et l’appétit de la connaissance ; il m’a initiée aux sciences du ciel et de la terre et il m’a enseigné la rigueur et la précision mathématiques. Il avait nom Théon, le monde entier le connaissait sous le nom de Théon le Mathématicien et pour moi, s’il y en eut jamais un à mes yeux, c’était un Dieu ; au moins, dans mon enfance. Ses Éléments d’Euclide ont traversé les siècles et ce sont eux qui ont perpétué le savoir du grand mathématicien grec. Théon est suffisamment connu et respecté pour qu’on lui ait dédié un cratère sur la Lune, et cela plus de 1 500 ans après sa mort – comme pour ce fut le cas pour Isaac Asimov[6] qui, plus récemment, avait été gratifié d’un astéroïde et d’un cratère sur la Lune. J’ai moi-même été honorée de voir donner mon nom à une pierre rare, le seul vestige d’une comète ; puis, un peu après, le nom d’Hypatie fut attribué à toute une comète, qui était entrée en collision avec la Terre, il y a 28 millions d’années et dont les traces subsistent dans le Sahara. Plus récemment encore, on m’a consacré une planète extrasolaire en orbite autour de l’étoile Iota Draconis. C’est vous dire ma présence dans votre ciel et mon immortalité potentielle. Je suis donc la fille de Théon et je suis née à Alexandrie. C’était une grande chance d’être née et de vivre là, car à l’époque, aux environs du début du cinquième siècle, au temps des Ptolémée, c’était une ville magnifique, la grande métropole grecque. Alexandrie, où j’ai vécu et où on m’a assassinée, devait son nom à celui d’Alexandre le Grand, son fondateur. Avec son demi-million d’habitants, ses écoles de philosophie, ses astronomes, ses mathématiciens, sa bibliothèque, ses ports, son phare – le premier du genre et le père de tous les phares du monde, Alexandrie rayonnait sur le monde. Nous étions à la pointe de la civilisation. Malheureusement, il y a eu les chrétiens, qui l’ont détruite en imposant leur foutue religion.

Vous parlez de votre père, de la ville qui vous a vue naître, mais moi, ce qui m’intéresse, Madame Hypatie, c’est vous-même, ce sont vos opinions, c’est votre vie. C’est de ça que je voudrais vous entendre parler. Dans mon dossier, il est dit que vous êtes restée vierge et on me demande de vous questionner à ce sujet.

Oh, Monsieur Juste Pape, je sais que la question de la virginité et le fait-même d’être Vierge est dans votre milieu comme qui dirait une sorte de brevet de sainteté, si ce n’est une affirmation de Divinité, mais mon intimité ne vous regarde pas, telle est ma réponse à votre dossier et à ce « on » qui vous commande. Il vous suffira de savoir qu’à l’état civil, je suis enregistrée comme célibataire. Cela dit, je vous livre ce que dit de moi Socrate le Scolastique[7] : « Il y avait dans Alexandrie une femme nommée Hypatie, fille du Philosophe Théon, qui avait fait un si grand progrès dans les sciences qu’elle surpassait tous les Philosophes de son temps, et enseignait dans l’école de Platon et de Plotin, un nombre presque infini de personnes, qui accouraient en foule pour l’écouter. Grâce à son contrôle d’elle-même et à la facilité avec laquelle elle avait développé la culture de son esprit, elle n’hésitait pas à fréquemment apparaître en public, en présence des magistrats. Elle ne se sentait pas non plus décontenancée à l’idée de se rendre à une assemblée d’hommes, ce qu’elle faisait toujours, sans perdre sa pudeur, ni sa modestie, qui lui attiraient le respect de tout le monde. » Comme vous pouvez le comprendre, j’étais ce qu’on appellerait aujourd’hui, une intellectuelle, qui plus est, une intellectuelle engagée. Du reste, le plus intéressant est ce que j’ai écrit et surtout, ce que j’ai dit et enseigné pendant des années et dont vous n’avez pas gardé traces, ce qui n’a rien d’exceptionnel, car la transmission orale était plutôt la règle dans cette lointaine époque où j’ai vécu ; faut-il rappeler que l’imprimerie est une industrie récente. Pour compenser ce manque, je vais vous en dire quelques mots.

Excellent, c’est précisément de ça que je voulais que vous me parliez, opina Juste Pape.

Comme je vous l’ai dit, mon père, était un homme d’une grande bonté et d’une intelligence supérieure. Il s’était passionné pour les mathématiques, pour l’astronomie, la philosophie et plein d’autres arts que je dirais plus ésotériques. C’était un être doué d’une insatiable curiosité ; il fut le dernier directeur du musée de la bibliothèque d’Alexandrie, ce haut lieu de la culture humaine, avant qu’il ne soit fermé, incendié et détruit par le patriarche Théophile, c’est-à-dire l’évêque, dont le successeur sera précisément cet assassin de Cyrille ; ainsi, on découvre au passage que l’autodafé n’est pas une invention de l’Inquisition. Une fermeture brutale, opérée de la manière la plus ardente, qui est intervenue deux ans avant ma mort et qui a fait fuir bien des philosophes et savants d’Alexandrie et a muselé les autres ; en fait, on vivait dans une terreur permanente fomentée par les chrétiens. Donc, malgré cette ambiance délétère, j’ai suivi la voie tracée par mon père et comme lui, j’ai enseigné dans les écoles publiques et j’ai créé ma propre école de philosophie. Par ailleurs, en plus des mathématiques théoriques, j’ai pratiqué le métier d’ingénieur en mettant au point toutes sortes d’instruments. D’autre part encore, je me suis fortement et constamment intéressée à l’astronomie, aux mouvements des astres, au parcours quotidien du soleil, aux séquences de la lune – ce qui d’ailleurs m’a valu l’hostilité des religieux et spécialement de l’évêque Cyrille, qui entendait bien conserver le privilège de fixer le jour de Pâques et moi, en tant qu’astronome, j’exposais publiquement le mode de calcul des phases de la lune et donc, le calendrier des fêtes religieuses fondé sur le cycle lunaire. Il semblerait que cette dispute, que je n’avais absolument pas cherchée – moi, je faisais du calcul mathématique appliqué, cette dispute soit la goutte qui a fait déborder le bénitier et a signé mon arrêt de mort.

Je vois tout ça, dit Juste Pape. J’aimerais, maintenant, que vous me parliez de la façon dont vous conceviez le monde ; j’ai entendu dire que vous pratiquez la théurgie.

Nous y venons, Monsieur l’Inquisiteur, au nœud de l’affaire. La théurgie ? Et quoi encore ? Tireuse de cartes, nécromancienne, médium, sorcière, tant que vous y êtes. C’est ce qu’on invente habituellement pour déconsidérer celles et ceux qu’on veut mener au bûcher. Pourtant, vous avez bien « entendu dire », car cela s’est dit ; c’était encore un coup de ces commandos de parabalanis, de ces meutes de chrétiens, de ces bandes à Cyrille, dont l’ambition était immense et qui entendait bien conquérir le pouvoir absolu sur la ville et cette province de l’Empire ; ce qu’il fit d’ailleurs. Et moi, moi, avec mon souci de tolérance et de correction civique, mon rôle de conseillère, j’agissais pour instaurer la neutralité de l’État face aux religions et j’avais persuadé le gouverneur en ce sens ; moi, j’étais j’apparaissais comme un obstacle aux ambitions ecclésiastiques. Croyez-moi, Monsieur l’Inquisiteur, il n’y a rien de plus méchant et de plus pervers que ces bandes de religieux. Pour vous confirmer, via une source à vos yeux « non suspecta », l’ignoble persécution qui me poursuivit et ma triste fin, voici ce que disait de moi, deux cents ans après ma mort, un évêque chrétien, un dénommé Jean de Nikiou :

« En ces temps apparut une femme philosophe, une païenne nommée Hypatie, et elle se consacrait à plein temps à la magie, aux astrolabes et aux instruments de musique, et elle ensorcela beaucoup de gens par ses dons sataniques. Et le gouverneur de la cité l’honorait excessivement ; en effet, elle l’avait ensorcelé par sa magie. Et il cessa d’aller à l’église comme c’était son habitude… Une multitude de croyants s’assembla guidée par Pierre le magistrat – lequel était sous tous aspects un parfait croyant en Jésus-Christ – et ils entreprirent de trouver cette femme païenne qui avait ensorcelé le peuple de la cité et le préfet par ses sortilèges. Et quand ils apprirent où elle était, ils la trouvèrent assise et l’ayant arrachée à son siège, ils la traînèrent jusqu’à la grande église appelée Césarion. On était dans les jours de jeûne. Et ils déchirèrent ses vêtements et la firent traîner (derrière un char) dans les rues de la ville jusqu’à ce qu’elle mourût. Et ils la transportèrent à un endroit nommé Cinaron où ils brûlèrent son corps. Et tous les gens autour du patriarche Cyrille appelèrent celui-ci le nouveau Théophile, car il avait détruit les derniers restes d’idolâtrie dans la cité. » Et comme on peut le comprendre, ils en étaient fiers. Encore tout récemment, deux papes ont glorifié ce voyou de Cyrille – en 1882, Léon XIII le proclama Docteur de l’Église et en 2007, Benoît XVI faisait son éloge en le nommant « père de l’Église »[8].

Cependant, en ce qui me concerne, je vous prie de laisser aux ignorants et aux fanatiques cette accusation malencontreuse ; une fois pour toutes, je suis une personne simple et rationnelle, une femme cultivée qui ne croit pas aux fariboles et ne pratique aucun art faux, pas même, la transsubstantiation[9].

Oh, excusez-moi, Madame Hypatie, ce n’est pas à ça que je pensais. Je voulais juste évoquer votre relation avec Dieu, car c’est ce qui m’importe vraiment. En somme, pour tout dire, comment voyez-vous Dieu ?

Oh, Dieu ?, Monsieur l’Inquisiteur. À dire vrai, je ne le vois pas du tout et même je ne l’ai jamais vu. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir parcouru le ciel et les cieux dans tous les sens, car, il faut y insister, j’ai passé le plus clair de mes nuits à faire de l’astronomie et dans le ciel, j’y suis encore comme je vous l’ai dit tout à l’heure. En vérité, j’aurais beaucoup de mal à vous parler de Dieu ; il ne m’a jamais préoccupée.

Pourquoi, Madame Hypatie ? Pourquoi donc Dieu ne vous a jamais préoccupée ? N’était-il pas une évidence pour vous, comme pour tous les croyants ?

Écoutez, Monsieur Pape, je suis une mathématicienne et je sais fort bien ce qu’est une évidence. Je peux donc vous assurer que Dieu n’en est pas une, sauf pour ceux qui y croient, mais dans ce cas, je parlerais plutôt de postulat. Certes, à mon époque et longtemps après encore, certains philosophes imaginaient un « Un » d’où aurait découlé tout le reste, par émanation, en une sorte d’entropie transcendantale ; c’était à la mode de mon temps. Comme vous le savez peut-être, l’« Un » était le dada du philosophe Plotin, originaire des bords du Nil, plus exactement des environs de la ville actuelle d’Assiout et qui s’en fut enseigner la philosophie dans la capitale de l’Empire, à Rome, environ un siècle avant ma naissance. Par la suite, les croyants se sont emparé de son enseignement et ont voulu identifier Dieu en cet « Un ». Pour ce faire, ils n’ont jamais demandé l’avis de Plotin et pour cause, il n’était plus là. De toute façon, quoi qu’ait pu penser Plotin, pour ce qui me concerne, je ne suis pas croyante, car je pense.

En effet, dit Juste Pape, et qu’en pensez-vous ?

Penser, penser, ce n’est pas sans risque. C’est une activité dangereuse, croyez-moi, je suis bien placée pour le savoir. Mais pour en revenir à Dieu ou à l’« Un », vous pensez bien, Monsieur l’Inquisiteur, que ce n’était pas là le principal de mes soucis. De toute façon, je n’en ai jamais été persuadée, ni de l’« Un », ni de Dieu. Pour l’« Un », il y avait là – dès le départ – une erreur de sens. Pour faire court, je pense que l’« Un » est infini, j’entends ici l’infini par-devant et par-derrière et dans toutes les dimensions. Donc, cet « Un » est le monde et il est tel à partir du moment où il est émané de la pensée humaine ; sinon, il n’existe pas. Hors l’humain et sa pensée, l’« Un » est inconcevable, du fait d’être inconçu. En ce sens, même si on l’imagine comme équivalent à cet « Un », Dieu sera lui aussi une entropie, une production accessoire destiné à combler l’inconnu, qui inquiète tant certains ; Dieu sera en quelque sorte, un contre-coup, un ressac d’imaginaire, un cataplasme posé sur la peur des hommes face à leur ignorance. Si le « Un » du philosophe est pure désignation du monde, nommé pour combler le vide, à n’en pas douter, c’est bien la peur les monstres invisibles et inconnaissables qui fait surgir du vide la marionnette divine que s’empressent d’animer les prêtres et les religieux de tous genres et de tous ordres ; une idole invisible, inaccessible et indicible qu’ils ont investi du pouvoir suprême et dont ils se revendiquent être les instruments[10]. Mais si vous allez au fond du temple, vous ne trouverez que le néant.

Je vous remercie, Madame Hypatie, d’avoir répondu à mes questions. Je transmettrai mon rapport et le procès-verbal de cet entretien à qui de droit. Enchanté de vous avoir connue. Et sans doute, adieu.

Comme vous dites, adieu, Monsieur l’Inquisiteur. Je vous dis adieu sans trop savoir ce que pareille salutation veut vraiment dire. Pour moi, j’aurais préféré quelque chose comme : « Portez-vous bien ! », ce que je vous souhaite en dépit de l’étrange profession que vous pratiquez. « Vale Inquisitor ! »


Notes

  1. Carlo Levi, Raoul Vaneigem, Clovis Trouille, Isaac Asimov, Jean-Sébastien Bach, Bernardino Telesio, Mark Twain, Satan, Savinien Cyrano de Bergerac, Michel Bakounine, Dario Fo.
  2. Francis Blanche, in Babette s’en va-t-en guerre (1959).
  3. Parabalanis : Les Parabalanis (du grec ancien : παραβαλανεῖς, les « garçons baigneurs »), ou Parabolanes (forme latine du παράβολοι ou παραβολᾶνοι), étaient les membres d’une confrérie chrétienne qui, dans l’Église primitive, était spécialisée dans les soins aux malades et l’enterrement des morts… Ils furent aussi affectés aux évêques locaux comme gardes du corps et intervenaient comme hommes de main lors des affrontements violents avec leurs adversaires. En somme, c’étaient des bandes et des milices armées. Yamen Manai, écrivain contemporain, décrit un pareil phénomène, dans la Tunisie actuelle ; pour se faire une idée des « choses vues de l’intérieur » d’un pays à population majoritairement musulmane qui se situe parmi les plus sécularisés, il est intéressant de lire son petit roman L’amas ardent, publié récemment chez J’ai Lu, Paris, 2019, 217 p. et les commentaires de presse diffusés par son éditeur tunisien Elyzad (2017).
  4. OVRAAR : voir note dans Carlo Levi
  5. Socrate le Scolastique, dans son Histoire ecclésiastique (440) : « Au cours de la fête chrétienne du Carême en mars 415, les parabalani (autrement dit les miliciens chrétiens), sous les ordres du Lecteur nommé Pierre, ont attaqué Hypatie alors qu’elle rentrait chez elle. Ils l’ont traînée au sol jusqu’à une église voisine connue sous le nom de Caesareum, où ils l’ont déshabillée de force, puis l’ont tuée avec des ostraka [ce qui peut être traduit par des « morceaux de poterie » ou des « coquilles d’huîtres » »]. Ils ont ensuite découpé son corps en morceaux puis ont traîné ses membres mutilés à travers la ville jusqu’à un endroit appelé Cinarion, où ils ont mis le feu à ses restes. » Voir Notice Hypatie – Description de l’assassinat.
  6. Isaac ASIMOV, voir Isaac Asimov : un humain, humaniste et athée face au futur de l’humanité
  7. Voir Notice Hypatie, Personnalité.
  8. Benoît XVI, Saint Cyrille d’Alexandrie, Audience générale, mercredi 3 octobre 2007.
  9. Transsubstantiation : transformation d’une matière en une autre; phénomène au cœur de la croyance chrétienne symbolisée dans la messe. Voir Notice Transsubstantiation
  10. Carlo Levi, Paura della libertà, Einaudi, 1947, Torino, 134 p. ; pour la version française : Carlo Levi, La peur de la liberté, trad. de l’italien par Jean-Claude Ibert, Collection Les Essais (n° 79), Gallimard, Paris, 1955, 208 p.